AOL porte plainte contre des "spammers"

S'il y a une chose que haïssent les internautes, c'est bien le "spam", cet envoi en nombre qui remplit les boîtes aux lettres de courriels publicitaires vantant les mérites de cures d'amaigrissement, de prêts bancaires et de clubs pornographiques. Pour les aficionados de la grande toile, le spam est l'une des principales nuisances du Web car il sature rapidement l'espace des boîtes aux lettres.Assailli de plaintes par ses clients ulcérés, - huit millions de réclamations ont été enregistrées - AOL Time Warner, qui compte 27 millions d'abonnés, a décidé de partir à la chasse au spam. Le fournisseur d'accès à Internet a donc déposé cinq plaintes contre plus d'une dizaine de sociétés et de particuliers qu'il accuse d'être à l'origine de ces courriels non sollicités, rapporte le Washington Post dans son édition de mardi. AOL réclame que la justice mette un terme à ces activités de spamming et demande 10 millions de dollars de dommages et intérêts, précise le quotidien américain. Selon la branche Internet d'AOL Time Warner, les entités visées par ces plaintes sont responsables de l'envoi de plus d'un milliard de courriers parasites à ses abonnés.AOL et ses concurrents, notamment EarthLink et MSN, la filiale de Microsoft, ont récemment dévoilé des outils de lutte contre le spam. Mais malgré la mise en place de filtres, le phénomène persiste car les "spammers" ont recours à des astuces de plus en plus sophistiquées pour contourner l'obstacle.L'arroseur arrosé. Plaignant d'un côté, accusé de l'autre. Les dirigeants d'AOL ont maille à partir avec la justice. L'Université de Californie et un fonds d'investissement américain ont en effet déposé plainte contre eux pour délit d'initié. La plainte met en cause les dirigeants et administrateurs actuels et passé du fournisseur d'accès à Internet, ainsi que la société Ernst & Young. Selon les plaignants, les dirigeants d'AOL et de Time Warner auraient profité de la fusion des deux groupes, en janvier 2001, pour accélérer l'exercice d'options. La fusion aurait déclenché l'attribution anticipée de 35 millions d'actions, pour un montant de 1,7 milliard de dollars, aux cinq dirigeants. L'Université de Californie, qui avait investi dans Time Warner, estime que la valeur de son investissement a diminué du fait de la fusion.
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