Marconi améliore ses marges

Léger mieux pour Marconi. C'est en tout cas le message que veut faire passer l'équipementier britannique, qui a communiqué des informations préliminaires sur son dernier trimestre, en dépit d'une nouvelle baisse de ses ventes. Selon Mike Parton, directeur général du groupe, la politique de réduction des coûts continue de porter ses fruits. "Malgré la baisse des ventes au 3ème trimestre, nos marges brutes ont légèrement augmenté. Nous avons généré des liquidités et sommes sur la bonne voie pour dégager des bénéfices opérationnels" a souligné le dirigeant dans un communiqué. Signe positif, les charges d'exploitation ont été ramenées à 550 millions de livres au 31 décembre 2002. "Nous sommes bien placés pour atteindre l'objectif des 520 millions à la fin de l'année financière" précise le communiqué.En revanche, les conditions de marché sont restées difficiles au troisième trimestre, admet le groupe dans un communiqué, qui entrevoit quand même des signes de stailisation en Europe, en Afrique et au Moyen Orient. Les ventes ont baissé de 5% en séquentiel à 456 millions de livres, et de 28% sur un an. Face à cette contraction continue de la demande, Marconi, qui a accumulé près de quatre milliards de livres de dettes (6,2 milliards d'euros) après avoir subi de plein fouet la crise de la bulle Internet, a annoncé l'an passé un vaste plan de restructuration destiné à réduire ses coûts. Près de 3.000 emplois ont été supprimés et le nombre total de salariés sera, à terme, ramené à 14.000. La compression de personnel n'ira pas au-delà de ce chiffre, affirme l'équipementier. Toutefois, la finalisation de la restructuration financière de l'entreprise, qui a déjà été repoussée, prend du retard. Tout devait être bouclé au 15 mars 2003 mais cette date-butoir "ne sera pas respectée" précise le groupe. En raison de "la complexité de la restructuration", elle devrait être achevée en avril prochain. Selon ce plan, les banques créancières prendront le contrôle de l'équipementier, en échangeant 4 milliards de livres de créances (soit 6,25 milliards d'euros) contre des actions. Les actionnaires actuels seront réduits à une part symbolique, soit 0,5 % du capital.
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