ING Direct, filiale du goupe hollandais de bancassurances ING a bien terminé l'année. C'est en tout cas ce qu'a voulu faire passer le PDG, Ewald Kist, dans le message du nouvel an qu'il a délivré à ses employé. Il s'est ainsi félicité de la croissance de la banque en ligne, qui vient de dépasser le seuil des 5 millions de clients. ING Direct est à nouveau dans le vert au dernier trimestre 2002, a affirmé le PDG sans révéler toutefois le montant du bénéfice. En novembre, ING Direct publait son premier résultat positif. La banque en ligne avait alors 4,6 millions de clients. Mais sur les neuf premiers mois, ING Direct subissait quand même de fortes pertes. Le déficit était de 80 millions d'euros -, un montant certes inférieur aux 151 millions d'euros pour la même période en 2001. "Notre progression aux Etats-Unis est si forte que nous allons continuer à cibler ce marché, et étendre notre activité à d'autres états de la Fédération", a annoncé Ewald Kist. Fondée en 1997 au Canada, ING Direct existe aujourd'hui dans 7 pays et prévoit de développer son offre, notamment aux Etats-Unis. Ewald Kist a toutefois précisé que la banque en ligne n'était que l'un des outils qui permettrait de maintenir la croissance du groupe et d'accroître ses bénéfices, aux côtés des compagnies d'assurances dans des pays émergents. Le PDG a néanmoins affiché une certaine prudence pour 2003. Selon lui, ING devra soigneusement sélectionner ses investissements dans les années à venir, et ce même s'il a souligné que la santé générale du groupe ING était bonne, notamment grâce à son expansion en Europe centrale, en Asie et en Amérique. "Nous n'avons plus autant de réserves qu'avant, en raison de nos acquisitions et de la dépréciation de notre portefeuille due au malaise boursier", a-t-il rappelé.En fin d'après-midi, l'action grimpait de 4,52 % à 16,87, euros à la Bourse d'Amsterdam. Le titre a subi une forte baisse en 2002, plongeant de 43,65 %, soit encore plus bas que l'indice AEX (-36,3 %).

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:48

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