Si la téléphonie fixe reste toujours la première source de revenus du marché français des télécoms, elle est peu à peu rattrapée par le mobile. Ce sont les conclusions de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), qui vient de publier des chiffres du marché français de la téléphonie pour le troisième trimestre 2002."La téléphonie mobile apporte une contribution essentielle à la croissance du marché. (...) Elle représente un peu plus de 3 milliards d'euros sur les 8,4 milliards que compte le marché dans son ensemble" indique l'ART dans un communiqué. Des revenus qui rattrapent presque ceux de la téléphonie fixe (3,46 milliards d'euros au troisième trimestre), tandis que ceux générés par Internet ressortent à 288 millions. A 3,03 milliards d'euros, le marché du mobile a crû de 15% par rapport à la même période en 2001 et de 6,2% par rapport au deuxième trimestre 2002. En volume, il a progressé de 17% en un an, à 12,9 milliards de minutes. En moyenne, note l'ART, la facture mensuelle d'un abonné mobile s'est élevée, au troisième trimestre 2002, à 26,7 euros, soit une hausse de 3,3% sur un an. Le temps moyen de communication a progressé de 5,4% et, signe de l'explosions des SMS ou "textos", la consommation mensuelle de ces messages écrits a grimpé de 64,5% sur un an. Aujourd'hui, un utilisateur envoie en moyenne 14 "textos" par mois. En revanche, tous les indicateurs traduisent une décroissance de la téléphonie fixe, qui ne représente plus que 41,3% du chiffre d'affaires (au troisième trimestre) contre 42,6% un an auparavant. Les volumes de communication depuis les lignes fixes diminuent de 4,4% (à 25,9 milliards de minutes) par rapport au troisième trimestre 2001. Enfin, signe que les consommateurs se tournent de plus en plus vers des opérateurs alternatifs, l'ART note une augmentation du nombre d'abonnements en présélection (+10).

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:57

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