Les réductions de coûts soignent la rentabilité d'Unilever

La présentation des résultats d'Unilever n'a guère réservé de surprises : les mauvaises nouvelles ayant été annoncée le 20 octobre dernier (lire ci-contre). Le spécialiste anglo-néerlandais des produits de grande consommation avait à cette occasion avertit les marchés que ses ventes de ses marques phares ne progresserait que de 3%, un rythme inférieur aux objectifs annoncés précédemment. Dans ces conditions, les chiffres publiés aujourd'hui étaient relativement attendus. Au troisième trimestre, Unilever a enregistré une hausse de 11% de son bénéfice avant éléments exceptionnels et amortissement des survaleurs à 1,25 milliard d'euros. Ce resultat est en ligne avec les attentes des analystes sondés par Reuters. Le chiffre d'affaires total du groupe est resté stable sur la période. Le bénéfice net a quant à lui progressé de 15% à 866 millions d'euros. Pour ce qui est des 400 principales marques du groupe (Lipton, Dove, Magnum, Knorr...) qui représentent aujourd'hui 92% de l'activité d'Unilever, leurs ventes ont progressé de 3,2% au troisième trimestre. Cette faiblesse de l'activité n'empêche pas Unilever d'améliorer sa rentabilité. Grâce aux reductions de coûts, -20% sur le trimestre, la marge opérationnelle du groupe s'est établie à 17%, contre 16% à la même période de l'an dernier. Dans ce contexte, Unilever maintient pour l'ensemble de l'année 2003 sa prévision d'une hausse à deux chiffres de son bénéfice par action hors éléments exceptionnels. A la Bourse d'Amsterdam en clôture, le titre Unilever - 1,40% à 49,30 euros.
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