Suez revoit en hausse son objectif de réduction de coûts

Après avoir été très entouré mercredi, le titre Suez perd une grande partie du terrain gagné la veille. En fin de séance jeudi, l'action cède 3,54% à 14,18 euros après avoir gagné 5,38% la veille. Le groupe de services aux collectivités a diffusé avant l'ouverture de la Bourse de Paris un certain nombre d'informations. La première relative à l'activité du groupe au premier semestre fait état d'une hausse du chiffrre d'affaires de 4,3% à 20,7 milliards d'euros. Hors effets de change et de périmètre, la croissance organique est plus nette: +8,4%. Mais au-delà des données décrivant l'activité de Suez au cours des six derniers mois, ce sont les éléments relatifs à l'état d'avancement du plan d'action 2003-2004 annoncé en janvier dernier qui retiennent l'attention des marché. Ce programme, baptisé Opimax, vise d'une part à améliorer er sécuriser la rentabilité de Suez, et d'autre part à renforcer sa solidité financière. Pour ce qui est de la rentabilité, le groupe avait annoncé en janvier dernier son intention de réduire ses coûts de 500 millions d'euros cette année. Un peu plus de six mois après, Suez ajuste à la hausse cette estimation. Le groupe indique tabler sur 575 millions d'euros d'économies dès cette année. Le coût de ces mesures "aura un impact négatif de l'ordre de 100 millions d'euros avant impôt sur le résultat exceptionnel du groupe en 2003" précise un communiqué de Suez. Le groupe ne fournit pas de prévisions chiffrées des résultats du 1er semestre, ni de ceux de l'année 2003. Il se borne a indiquer que le résultat brut d'exploitation (EBITDA) devrait être "en léger repli organique" (hors effets de change et de périmètre) au premier semestre 2003 par rapport au premier semestre 2002. En données publiées, l'EBITDA sera affecté par la cession de plusieurs actifs prévus dans le cadre du plan d'action de réduction de coûts annoncé début janvier et l'affaiblissement du dollar, du peso argentin, du real brésilien et de la livre par rapport à l'euro, indique aussi le groupe. Le second semestre 2003 devrait également enregistrer un résultat exceptionnel "fortement négatif" (moins values sur les cessions et charges exceptionnelles de restructuration), mais le résultat brut d'exploitation devrait être "en amélioration organique" hors effets de change et de périmètre, prévoit le groupe. Pour ce qui est de la dette de Suez, qui se montait à 26 milliards d'euros à la fin de 2002, le groupe souligne que la "cession de la majeure partie de ses titres de participation non stratégiques (Fortis, Total, Axa, Vinci) et la cession partielle de Northumbrian Water" ont contribué à hauteur de 6 milliards d'euros au désendettement de l'entreprise. Le plan Optimax prévoit une réduction de l'endettement de l'ordre de 8 à 9 milliards d'euros d'ici la fin 2004. En raison du versement d'un dividende de 1,6 milliard d'euros, l'endettement de Suez au 30 juin était de 21,6 milliards d'euros.
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