Premier rebond en quatre séances

Regain d'optimisme sur les marchés financiers. Le CAC 40 termine en forte hausse de 2,15 % à 2.715,80 points. L'indice parisien met fin à trois séances de baisse consécutives. Un rebond dont ne profite pas la Bourse de Londres: le Footsie perd 0,65 %. A Francfort, le Dax monte de 1,81 %. A Wall Street, le Dow Jones gagne 1,09 % et le Nasdaq 1,41 %. L'euro repasse sous la barre des 1,08 dollar, à 1,0758. En revanche, le pétrole flambe. Le brut franchit la barre des 40 dollars le baril.Les investisseurs ont retrouvé un peu d'optimisme avec l'annonce d'une hausse de 3,3 %, bien plus forte que prévu, des commandes de biens durables aux Etats-Unis en janvier. Une bonne surprise qui compense la nouvelle progression des inscriptions hebdomadaires au chômage et la chute de 15,1 % des ventes de logements neufs en janvier par rapport à décembre. La plus forte baisse depuis janvier 1994. Enfin, l'indice de la Fed de Chicago est redevenu positif pour la première fois en six mois.La plus forte progression de la journée sur le CAC 40 revient à Suez : + 12,50 % à 13,05 euros. Le titre efface une partie de son plongeon de 11,18 % hier à la suite de rumeurs, démenties, de crise de liquidités voire d'irrégularités comptables. Rebond également pour Vivendi Environnement : + 5,98 % à 16,65 euros.Axa bondit de 6,71 % à 10,98 euros. Les résultats sont légèrement supérieurs aux attentes mais le dividende est ramené de 0,56 euro en 2001 à 0,34 euro pour 2002. L'assureur indique que son exposition au risque Ahold est limitée à 70 millions d'euros. AGF gagne 6,38 % à 25,36 euros.Lafarge gagne 7,93 % à 51,85 euros. En baisse de 39 %, à 750 millions, le bénéfice net 2002 du cimentier est conforme aux attentes. Avant survaleurs et provisions exceptionnelles, il enregistre une croissance de 2 % à 914 millions d'euros. Le groupe précise qu'il a provisionné 300 millions d'euros liés à la décision de l'Union européenne de lui infliger une amende pour entente sur les prix du plâtre, et à l'enquête en cours en Allemagne.Saint-Gobain prend 3,54 % à 27,52 euros malgré la décision de Moody's de dégrader à négative la perspective de la note de la dette du groupe de matériaux de construction. L'agence de notation a maintenu ses notes inchangées.Seb s'adjuge 3,20 % à 77,40 euros. Le bénéfice net 2002 du fabricant de petit électroménager a progressé de 60% à 118 millions d'euros. Le dividende proposé est de 2,16 euros (+8%).Ingenico bondit de 16,90 % à 5,74 euros. Le fabricant de terminaux de paiement a décidé de procéder à des rachats de ses propres actions, dont les cours actuels lui paraissent insuffisants. Ingenico se montre par ailleurs prudent pour 2003 tout en confirmant tabler sur une croissance de son chiffre d'affaires et du résultat.En revanche, Transiciel plonge de 9,86 % à 4,57 euros. La SSII a douché le marché. Son bénéfice net 2002 a été divisé par 10 à 3 millions d'euros. Le résultat d'exploitation recule à 43 millions d'euros (61 millions en 2001). Surendetté, Transiciel a annoncé la mise en place d'un programme d'augmentation de capital par exercice d'options (PACEO) d'un montant de 40 millions, ainsi que l'émission de bons de souscription d'actions gratuits. Par "contagion", Sopra Group perd 1,96 % à 17,50 euros, Unilog 4,17 % à 23 euros. Atos Origin s'en sort mieux et gagne 1,08 % à 25,36 euros.Alstom chute encore de 5,72 % à 2,80 euros, après avoir touché un nouveau plus bas historique à 2,61 ce matin. L'article des Echos sur une probable cession de la division de transmission et de distribution (T&D) de l'équipementier inquiète les investisseurs. Il s'agit d'une des divisions les plus rentables du groupe. La volonté de la céder prouverait les difficultés financières d'Alstom. La direction ne fera aucun commentaire avant le 12 mars, date de la traditionnelle réunion annuelle avec les analystes.Enfin, JC Decaux dégringole de 8,11 % à 8,50 euros. Le titre a perdu jusqu'à 15,56 % après l'annonce de l'ouverture d'une instruction pour corruption. Le parquet d'Anvers, à l'origine de cette instruction, n'a pas voulu donner de précisions sur le dossier. JCDecaux Belgique, la filiale belge du groupe, a affirmé ne pas être au courant de l'ouverture de cette instruction.Olivier Pinaud Copyright Invest
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.