Sans carburant, les marchés tournent au ralenti

La Bourse de Paris aura passé la quasi-totalité de la séance dans le rouge. Le CAC 40 termine en baisse de 0,81% à 3.425,19 points, dans des volumes limités de 2,1 milliards d'euros, sous le support des 3.435 points. Il faut dire qu'aucune publication de comptes ne figurait au programme du jour à Paris, et qu'aucune statistique économique n'était prévue outre-Atlantique, où l'activité est également très calme à la veille des commémorations du 11 novembre. A l'heure où Paris ferme ses portes, le Dow Jones cède 0,37% à 9.773 points et le Nasdaq 0,76% à 1.955 points. Tendance comparable sur les autres places européennes. A Francfort, le Dax finit en baisse de 0,96% à 3.746 points, tandis qu'à Londres, le Footsie cède 0,80% à 4.341 points. Enfin, du côté des changes, l'euro vaut 1,1511 dollar.An baisse toute la journée, Lagardère cède au final 2,01% à 43,80 euros Le projet de reprise d'Editis, ex-VUP, soulèverait de nombreux problèmes de concurrence selon les autorités de Bruxelles. Pour les Echos, toutes les branches du groupe seraient dans le collimateur de la Commission européenne, que ce soit la distribution, la diffusion, la littérature générale et de jeunesse, ou les collections de poche. Lagardère aurait maintenant un mois pour proposer des solutions, en vue d'éviter ces positions jugées dominantes pour les services de Mario Monti. En revanche, la Commission européenne a accordé un feu vert sans conditions à la reprise de Moulinex par Seb. Le titre en profite pour afficher l'une des plus belles progressions du jour : +2,16% à 94,80 euros.Dans le compartiment des technologiques, et plus particulièrement des valeurs informatiques. De sources de marché, on apprend que Oddo Securities a relevé sa recommandation sur le secteur à "sur-performance" contre "en ligne" auparavant. Alten gagne 4,31% à 12,59 euros. GFI Informatique prend 2,33% à 7,91 euros. La SSII pourrait être au centre de prochaines opérations de concentration dans le secteur. Son président, Jacques Tordjman, reconnaît d'ailleurs sur Blomberg TV avoir été approché par plusieurs grands groupes de services informatiques. Cap Gemini recule de 0,29% à 44,25 euros. La Deutsche Bank relève sa recommandation sur la valeur, passant de "conserver" à "achat". Le bureau d'analyse de la banque allemande motive sa décision par la perspective d'une croissance du chiffre d'affaires et d'une amélioration des marges en 2004. La reprise économique et la perspective d'une recomposition du secteur, avec Cap Gemini comme cible possible, constituent d'importants facteurs de revalorisation du titre selon l'intermédiaire. La plus forte hausse du SRD revient à Ingenico : +5,31% à 11,11 euros. Le groupe de monétique doit publier son chiffre d'affaires trimestriel mercredi.En revanche, STMicroelectronics recule de 0,80% à 23,70 euros. L'action n'est finalement pas trop affectée par la publication des comptes du quatrième trimestre d'Infineon. Le bénéfice d'exploitation de l'Allemand ressort à 67 millions d'euros. C'est moins que les prévisions des analystes, qui tablaient davantage sur 95 millions en moyenne. Le bénéfice net ressort à 49 millions, pour 1,76 milliard de chiffre d'affaires. Nokia cède pour sa part 2,02% à 15,06 euros. Le numéro un mondial des téléphones mobiles a démenti vouloir lancer une offre sur le fabricant d'assistants personnels britannique Psion.Géophysique est entourée. La parapétrolière bénéficie de la sortie de faillite du norvégien PGS, dans lequel elle détient une participation de 7,5%. L'action monte de 4,21% à 26,99 euros.Rhodia réduit ses pertes sur la fin et plie de 1,87%, à 4,73 euros. En séance, le titre a perdu jusqu'à 5,39%. Moody's a dégradé la note de long terme du chimiste. L'agence de notation a abaissé de Ba2 à B1 la note implicite de Rhodia et de Ba2 à B2 la note de la dette à long terme du groupe de chimie, la note de sa dette subordonnée étant ramenée de Ba3 à B3. La perspective attachée à ces notes reste négative. La Scor chute encore de 6,17% à 3,50 euros après une chute de 31% la semaine dernière.Olivier Pinaud Copyright Invest
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