Un nouveau plus haut annuel de clôture pour le CAC 40

Pour la deuxième fois depuis le début de l'année, le CAC 40 termine au-dessus des 3.500 points, à 3.503,21 points précisément, en hausse de 0,67%. Il s'agit d'un nouveau plus haut annuel. Le dernier datait du 3 décembre (3.501,93 points). L'indice a accéléré dans l'après-midi à la suite de l'annonce d'une baisse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage apportant un peu de baume au coeur des investisseurs après deux semaines de hausse d'affilée. Le CAC 40 a également profité d'un petit repli de l'euro en fin de séance, à 1,2378 dollar, contre un nouveau record à 1,2441 ce matin.Toujours aux Etats-Unis, l'indice des indicateurs avancés de l'économie américaine a progressé de 0,3% à 114,2 en novembre, conformément aux attentes des économistes, après une hausse de 0,5% (révisée de +0,4%) en octobre. A New York, le Dow Jones monte de 0,58% à 10.203 points et le Nasdaq de 1,14% à 1.943 points. A Londres, le Footsie prend 0,99% à 4.397 points, dynamisé par la hausse de 0,1% des ventes au détail le mois dernier en Grande-Bretagne, portant leur croissance à 3,7% sur un an. A Francfort, le Dax prend 0,61% à 3.870 points, bien aidé par la nouvelle progression de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne à un plus haut de près de trois ans.Sur le London Mercantile Exchange, le baril de Brent se négocie à 30,25 dollars, franchissant ainsi la barre des 30 dollars pour la première fois depuis le déclenchement de la guerre en Irak. Le pétrole profite de la vague de froid qui a récemment touché les Etats-Unis et entamé les stocks la semaine dernière. Mais la principale préoccupation reste l'euro. Même s'il s'est légèrement replié dans l'après-midi, l'euro a touché un plus haut à 1,2441 dollar ce midi. La Commission européenne a indiqué que sa position concernant l'euro correspondait toujours à celle définie par l'Eurogroupe et la Banque centrale européenne, à savoir que la vigueur et la stabilité de la monnaie européenne étaient conformes aux intérêts économiques de la zone. Sans surprise, la Banque centrale européenne n'a pas modifié ses taux.Autoroutes du Sud de la France (ASF) recule de 2,29% à 26,51 euros. A l'issue d'un Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire, le gouvernement a décidé de geler le processus de privatisation des sociétés autoroutières. L'Etat conserve donc une participation de 50,3% dans le capital et reste propriétaire de la Sanef et de la SAPPR. Vinci, candidat déclaré à la privatisation et actionnaire à hauteur de 17% des ASF, recule de 4,02% à 64,40 euros. Il s'agit de la plus forte baisse du CAC 40. Les analystes craignent que le groupe voit filer un bon relais de croissance. Intéressé par la Sanef et la SAPRR, Eiffage baisse de 2,48% à 92,55 euros. Le capital de la Sanef et de la SAPPR pourrait toutefois être ouvert à l'occasion d'une augmentation de capital réservée à des investisseurs privés.Artémis n'envisage pas de vendre sa participation dans Bouygues. Le holding de l'homme d'affaires François Pinault dément ainsi une rumeur qui circule depuis quelques jours, selon laquelle Artémis pourrait céder des titres du groupe de BTP afin de financer l'amende infligée par la justice américaine dans le cadre de l'affaire Executive Life. Artémis détient 8,1% du capital de Bouygues. L'action Bouygues plie de 1,31% à 26,30 euros.TF1 monte de 1,15% à 27,23 euros. Lors de la présentation, avec France Télécom, du nouveau bouquet de télévision par ADSL, Patrick le Lay, le président du groupe de télévision, s'est déclaré intéressé par le rachat de Noos, le cablopérateur, filiale de Suez.En baisse ce matin, EADS avance au final de 0,38% à 18,55 euros, profitant de la petite remontée du dollar. Hier soir, son co-président, Philippe Camus, avait déclaré qu'EADS devrait adopter des mesures "radicales" si l'euro s'installait durablement autour de 1,30-1,35 dollar. Par ailleurs Airbus a confirmé un contrat avec la compagnie aérienne Jetstar, filiale de Qantas, portant sur l'achat de 20 A320, plus une options sur 40 appareils et la location de trois autres A320.Les valeurs bancaires restent entourées après les très bons résultats trimestriels des américaines Goldman Sachs et Morgan Stanley. Crédit Agricole gagne 2,02% à 18,73 euros. Le président et le directeur général de la banque ont par ailleurs déclaré au Figaro économie que le départ de Dominique Ferrero n'aura pas d'impact sur l'intégration du Crédit Lyonnais. BNP Paribas avance de 0,74% à 48,71 euros. Standard & Poor's a relevé la perspective de la banque de "stable" à "positive" en raison notamment des "fortes capacités financières du groupe". La Société Générale gagne 0,95% à 69,30 euros alors qu'elle a fait aujourd'hui une offre de reprise pour la majorité du capital de General Hellenic Bank. La banque grecque gère plus de 2 milliards d'euros d'encours de crédits et détient 2 à 3% de parts de marché dans le pays.Areva monte de 3,20% à 200 euros. Le groupe public a décroché, avec l'allemand Siemens, un contrat de 3 milliards d'euros pour la construction d'une centrale nucléaire EPR (European Pressurized Water Reactor) en Finlande, le premier de ce type. La technologie EPR a été mise au point, il y a près de 10 ans, par Framatome et Siemens.Plus forte hausse du SRD, Rodriguez Group avance de 8,34% à 44,95 euros, soutenu par plusieurs changements de recommandations au lendemain de la présentation des résultats annuels. Oddo Securities revient à "neutre" contre "sous-performance". Crédit Lyonnais passe de "accumuler" à "achat". Gilbert Dupont a relevé son opinion de "conserver" à "achat".Olivier Pinaud Copyright Invest
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