La guerre en Irak fait hésiter les marchés

Euphoriques la semaine dernière, en pleine déconfiture hier, les marchés financiers ne savent plus vraiment sur quel pied danser. Résultat, à Wall Street dans les premiers échanges, Dow Jones et Nasdaq affichent de modestes progressions, de respectivement 0,26% et 0,41%. En Europe, après avoir passé toute la matinée dans le rouge, les places financières se sont reprises. A Paris, un peu avant 16 heures, le CAC 40 gagne 1,07%. C'est bien évidemment la guerre en Irak qui plonge les investisseurs dans le doute. L'offensive américano-britannique va-t-elle se conclure rapidement ou faut-il se résoudre à un conflit qui va traîner en longueur ? Ces interrogations alimentent la volatilité des marchés dont on voit bien qu'ils évoluent au rythme des déclarations du Pentagone et des généraux sur le terrain.. Cette nervosité des places financières s'accompagne d'une certaine fébrilité du dollar. Le billet vert, très corrélé à Wall Street, s'est notamment déprécié vis à vis de l'euro. Vers 16 heures, un euro valait 1,0686 dollar.A l'inverse du dollar et des marchés d'actions, les cours de l'or noir rebondissent en même temps que se font jour les craintes d'un éventuel enlisement de la coalition en Irak. Dans l'après-midi à Londres, le baril de Brent de mer du Nord pour livraison en mai progressait nettement, gagnant 41 cents par rapport à son cours de clôture d'hier soir, pour s'échanger à 26,50 dollars. Le marché redoute une perturbation de l'approvisionnement, d'autant qu'à côté de l'Irak se greffe également le problème nigérian. Les violences qui se déroulent dans ce pays dans le delta du Niger ont conduit notamment Shell à fermer certaines de ses nouvelles installations.
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