Le DJ doute à nouveau

Des ventes des grands groupes de distribution décevantes en avril et un accroissement du chômage - moins sévères que ce qui était envisagé par les économistes, les 425.000 demandes hebdomadaires d'allocations chômage supplémentaires n'en inquiètent pas moins - ont fait douter hier Wall Street de la puissance de la consommation américaine, seul moteur propulsant encore la première économie mondiale.Même si elle vient doper les bénéfices des groupes les plus tournés à l'exportation, la vitesse de la chute du dollar, et surtout les récents commentaires de la Fed, n'ont fait qu'accentuer d'avantage la nervosité des opérateurs. "La faiblesse du dollar constitue une bonne excuse pour faire une pause en Bourse", indiquait hier un stratège de Global Partners Securities à l'AFP.Des craintes diffuses, qui obligent à considérer avec retenue la hausse de 16 % affichée par l'indice S&P 500 depuis la mi-mars, et qui ont pesé hier sur un Dow Jones en recul de 0,81 % à 8.491,22 points, à la clôture. Le Nasdaq s'effaçait lui aussi de 1,13 % à 1.489,69 points. Le ralentissement des ventes du grand distributeur Kohl's inquiète même si elles restent encore contredites par l'activité d'un Target ou d'un Gap. Le numéro un mondial Wal-Mart (- 0,07 % à 55,07 dollars) arbitrait le débat en annonçant tabler sur un bénéfice conforme à ses prévisions au premier trimestre, malgré des ventes inférieures à ses objectifs en avril.Dans les technologies, le groupe de services informatiques Electronic Data Systems (EDS), a chuté de 3,29 % à 17,06 dollars, incapable de rassurer les investisseurs sur ses perspectives.
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