Après avoir battu des records historiques en série au cours des quatre dernières semaines, les cours du pétrole s'assagissent. A Londres, le baril de Brent est repassé ce matin, pour la première fois depuis le 30 avril, sous la barre des 35 dollars. Dans l'après-midi, il perdait 21 centimes par rapport à la veille, à 34,84 dollars. A New York, le baril était en baisse de 63 cents, à 36,65 dollars, après l'annonce d'une hausse de 2,1 millions de barils des stocks hebdomadaires d'essence aux Etats-Unis. Au total, les Etats-Unis diposaient, le 4 juin, de 206,4 millions de barils d'essence.La décision de l'Opep de relever ses quotas de production le 1er juillet prochain est en partie responsable de la légère décrue observée sur les marchés pétroliers depuis la fin de la semaine dernière. De plus, la perspective d'une baisse des tensions en Irak, via le transfert de pouvoir décidé à l'ONU, semble aussi redonner des gages aux opérateurs, qui avaient paniqué le mois dernier face aux attentats contre des intérêts pétroliers au Moyen-Orient. La hausse des cours du pétrole est l'un des principaux sujets de discussion au menu du G8, qui se réunit jusqu'à demain soir aux Etats-Unis, en Géorgie.Selon le Département américain de l'Energie, le prix de l'essence devrait baisser aux Etats-Unis au cours des six prochains mois. Alors que le prix moyen à la pompe a atteint 2,06 dollars le gallon (3,78 litres) fin mai, il devrait redescendre, selon le gouvernement américain, à 1,91 dollar au troisième trimestre, et à 1,71 dollar au dernier trimestre. Une baisse qui, si elle se confirmait, ne pourrait qu'arranger le président américain candidat à sa réélection. D'après les sondages, les Américains sont en effet nombreux à établir un lien entre le prix de l'essence à la pompe et la politique étrangère de George W.Bush.

latribune.fr

19 Oct 2008, 22:49

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