Cable & Wireless sur la voie du rétablissement

Cable & Wireless redécouvre les beaux jours. La politique lancée par Francesco Caio, son directeur exécutif nommé il y a quatorze mois, semble porter ses fruits. Sa branche britannique, qui représente près de la moitié des activités totales du groupe, a enrayé la chute de ses résultats annuels, pour l'exercice 2003/2004 clos fin mars. Comme, par ailleurs, sa filiale américaine, qui perdait 2,26 millions d'euros par mois, a été vendue en janvier, les résultats globaux du groupe s'avèrent bien meilleurs. La direction a donc décidé de rétablir le versement de dividende à ses actionnaires."Il y a 18 mois, Cable & Wireless était considéré comme quasiment perdu, rappelle son président Richard Lapthorne. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas et le rétablissement du dividende, pour lequel nous recommandons le versement de 3,15 pence par action, est la preuve de notre confiance dans notre capacité à bâtir un avenir prospère." Le bénéfice annuel avant impôts, exceptionnels et amortissement des survaleurs s'est établi à 317 millions de livres (476,89 millions d'euros) contre 79 millions de livres pour l'exercice précédent. Les analystes tablaient entre 300 et 350 millions de livres. Sa perte avant impôts pour l'exercice 2003/04, à périmètre comparable, est de 427 millions de livres (637 millions d'euros) contre 4,375 milliards de livres il y a un an. Le chiffres d'affaires ne diminue lui que de 8% à 3,384 milliards de livres."Nous sommes satisfait des progrès réalisés jusqu'à maintenant, a ainsi confirmé Francesco Caio, nous avons confiance dans le futur". Lors de sa nomination, il avait déclaré se donner trois ans pour "changer fondamentalement" l'entreprise. Il est donc parvenu à s'extirper du marché américain pour un coût de 300 millions de livres, un tiers de la somme à laquelle s'attendaient les analystes. Il avait également annoncé sa volonté de développer la présence de l'entreprise en Jamaïque et au Japon.Dans la droite suite de ces opérations, Cable & Wireless vient de dévoiler le rachat pour 162 millions d'euros à Vivendi Universal des 55% de Monaco Telecom qu'il détenait. Cette opération doit désormais recevoir l'accord des autorités monégasques.
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