Les observateurs n'ont cessé de répéter que la mise en Bourse d'Iliad ferait figure de test sur un marché des introductions à la peine depuis de long mois. Apparemment, ils ne devraient pas être déçus. A l'approche de la première cotation (qui doit avoir lieu vendredi), les informations qui filtrent sont en effet de nature à rassurer."Ca semble très largement sursouscrit", indique un banquier parisien joint par latribune.fr. "Le prix a été perçu comme intéressant et le contexte a été très porteur", ajoute-t-il. Il est également vrai, comme le fait remarquer un autre spécialiste du marché primaire, que l'opération a bénéficié "d'une importante couverture presse et d'une publicité énorme pour sa taille [aux alentours de 100 millions d'euros]". Dans ces conditions, les titres étaient selon lui "pratiquement préplacés" et ce devrait être "un deal sans souci".Reste que pour ces raisons et compte tenu de l'absence d'introduction depuis des mois, Iliad ne pourra certainement pas se contenter d'un demi-succès. "Ce serait un mauvais signal si l'opération était souscrite moins de sept fois ou si le prix n'était pas fixé en haut de fourchette", poursuit-il.Le suspense devrait prendre fin jeudi, date à laquelle est prévue la fixation du prix définif. En dépit d'une communication limitée de la part de la banque introductrice (la Société Générale), les financiers ne sont donc pas particulièrement inquiets. Pour eux, le prix devrait bel et bien être fixé en haut de la fourchette indicative de 14-16,30 euros (voir ci-contre), le marché gris témoignant de l'intérêt des investisseurs. L'action s'y traite en effet "entre 2 et 3 euros au-dessus du prix d'émission", souligne le banquier parisien.En tout cas, l'apparent succès de l'opération constitue à ses yeux une "bonne nouvelle" pour la suite des événements sur le marché primaire cette année.

latribune.fr

19 Oct 2008, 22:56

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