Le marché automobile européen a terminé 2003 en baisse de 1,3%

Décembre 2003 a été à l'image du reste de l'année pour le marché automobile européen, c'est-à-dire en demi-teinte. Le mois dernier, les immatriculations de véhicules neufs en Europe occidentale (les quinze pays de l'Union plus l'Islande, la Norvège et la Suisse) ont fléchi de 1,8%.L'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles) y voit toutefois quelques signes encourageants. Car seuls quatre pays (l'Irlande, la Suisse, l'Italie et les Pays-Bas) ont accusé une baisse de leurs immatriculations. Dans le cas de l'Italie notamment, précise le communiqué, le plongeon de 27,5% s'explique par la forte envolée connue en décembre 2002 en raison de l'arrivée à terme d'un programme d'incitation au remplacement de véhicules anciens.Hormis ces cas particuliers, il y a en revanche "une reprise progressive" dans plusieurs pays qui laisse augurer d'une année 2004 plus favorable. Il n'en demeure pas moins qu'en dépit de ces prémices de reprise dans certaines zones, le bilan de l'année 2003 s'avère assez terne. C'est sur un repli conforme à celui affiché fin novembre (-1,3%) que s'est terminée l'année 2003.Quelques pays comme la Finlande (+26%) sont allés à l'inverse de la tendance générale. Mais leur poids au niveau européen reste marginal et les performances des grands marchés de la zone n'ont pas été aussi soutenues. Pendant que l'Allemagne (-0,5%) et le Royaume-Uni (+0,6%) se stabilisaient, l'Italie décrochait de 1,2% et surtout la France (dont les chiffres ont été publiés un peu plus tôt) plongeait de 6,3%.Les résultats des constructeurs sont pour leur part nettement moins contrastés. Et la conclusion qui se profilait ces derniers mois est désormais confirmée: à l'exception de BMW (+1,4% grâce aux ventes de Mini), seuls les constructeurs asiatiques sont parvenus à se jouer de la baisse du marché. Pour les Japonais, la progression annuelle est de 9%, tandis que pour les Coréens elle culmine à 19,5%.Le reste des constructeurs a terminé l'année dans le rouge. Fiat n'a pu confirmer en décembre (-19,7%) son rebond de novembre (+4,2%). Le groupe italien a chuté de 10,2% l'an passé. A l'inverse, DaimlerChrysler et Volkswagen ont connu un sursaut en fin d'année (respectivement +4,3 et +4,4%). Mais cela ne leur a pas suffi pour terminer l'année à l'équilibre. Leurs ventes ont fléchi de 2,7 et 2,5% en 2003.Enfin, compte tenu de la morosité du marché français, on ne pouvait s'attendre à des étincelles de la part des constructeurs nationaux. Avec une baisse limitée à 1,3% en décembre, Renault a fini 2003 sur un repli de 2,4%. Par contre, PSA a trébuché en décembre (-12,9%). Une contre-performance qui lui coûte un repli de 2,7% sur l'année.
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