Kingfisher démarre l'année 2004 comme il avait fini 2003, c'est-à-dire porté par la spéculation. Et le motif reste le même: une possible offre de rachat par l'Américain Home Depot.Alors que début décembre divers courtiers avaient relayé des rumeurs de rapprochement entre les deux groupes de bricolage, c'est cette fois la presse du week-end qui vient enfoncer le clou. D'après The Observer, qui cite des banquiers de Wall Street, le groupe américain en serait même à chiffrer l'opération.Il étudierait ainsi la possibilité de lancer une offre de quelque 8 milliards de livres (près de 11,4 milliards d'euros) sur son concurrent britannique, propriétaire des enseignes B&Q au Royaume-Uni et Castorama en France. Un prix qui accorderait aux actionnaires une prime de 20% par rapport aux cours actuels.En tout cas, ces rumeurs (qui ont grandi depuis que Kingfisher s'est recentré grâce à la scission de Kesa) semblent toujours prises au sérieux. "Kingfisher est désormais un pur acteur du bricolage. Ce qui en fait une cible intéressante pour Home Depot", indiquait un courtier en décembre. Les investisseurs sont visiblement du même avis: l'action Kingfisher avance de 2,84% à 289,50 pence en fin de séance.

latribune.fr

19 Oct 2008, 22:51

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