Quatre opérateurs mobiles européens lancent l'alliance Freemove

Quatre des plus importants opérateurs européens de téléphonie mobile, Telecom Italia Mobile, la filiale de Deutsche Telekom T-Mobile, l'espagnol Telefonica Moviles et le français Orange, ont dévoilé aujourd'hui quelques services et le nom de leur alliance commerciale. Baptisée "Freemove", littéralement "liberté de mouvement", celle-ci concernera 230 millions d'abonnés dans le monde.Annoncée le 7 avril 2003, cette alliance, que le Français Orange a rejoint le 3 août 2003, a pour objectif de fournir aux clients de chacun des quatre groupes la même qualité de services (voix, transmission de données, Internet mais également MMS et GPRS) lors de leurs voyages à l'étranger. Tout en ne payant pas de frais phénoménaux : "notre idée est de changer l'image du "roaming" (l'utilisation d'un portable en dehors de la zone de son opérateur d'origine, via des accords entre opérateurs, NDLR) qui, aux yeux de beaucoup d'utilisateurs de téléphones portables, reste cher", a déclaré René Obermann, le directeur général de l'allemand T-Mobile lors de la conférence de presse tenue à Londres."Notre espoir est par exemple qu'un abonné de T-Mobile utilisera lorsqu'il est en vacances à Majorque, son portable comme s'il était en Allemagne, alors qu'il est souvent tenté de ne l'allumer qu'une fois par jour pour voir s'il a des messages, car il trouve que cela coûte trop cher", a-t-il ajouté. Une progression de 10% par an du volume des appels est escomptée pour les trois prochaines années. Il faudra attendre encore six à huit semaines pour connaître les tarifs qui seront mis en place dans le cadre de cette alliance et ceux-ci "seront spécifiques à chaque opérateur", a précisé Antonio Viana-Baptista, le directeur de l'opérateur Telefonica.Cette coopération s'annonce très utile pour les quatre groupes: T-Mobile ne dispose pas de réseau en Italie ou en Espagne, TIM et Telefonica Moviles n'en ont pas en Allemagne, aucun de ces trois n'en a en France. De son côté, Orange n'est présent dans aucun de ces trois pays. L'alliance leur permettra donc de contrer Vodafone. Fort d'un réseau paneuropéen, le groupe britannique est très présent sur tous leurs marchés domestiques : il occupe la deuxième place en Italie (Vodafone Omnitel) comme en Espagne (Vodafone), en Allemagne (Vodafone D2) ou en France (Vodafone est actionnaire minoritaire, aux côtés de Vivendi, dans Cegetel).
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.