Pas d'OPA sur Manchester United à l'ordre du jour

Manchester United prouve encore une fois qu'il reste un des rares clubs de football qui peut, quels que soient ses résultats, dégager des bénéfices. Lors du premier semestre de son exercice 2003/2004 (clos fin janvier), le club mancunien a dégagé un bénéfice net en hausse de 32% à 26,8 millions de livres. Une bonne performance obtenue dans le cadre d'un chiffre d'affaires quasi-stable sur un an à 92,4 millions de livres. Ces bons résultats n'étaient pas évidents pour le club, distancé dans sa course au titre de champion d'Angleterre par son rival londonien d'Arsenal. Le directeur général des "Red devils", David Gill, n'a d'ailleurs pas hésité à parler pour ce semestre de "période difficile et pleine de défis" pour le club. Reste que la popularité de ce dernier et, en conséquence, la force commerciale de la "marque MU" restent intactes au Royaume-Uni comme dans le reste du monde. David Gill a d'ailleurs bien résumé la situation par ces mots: "nous continuons de transformer nos fans en clients". Le merchandising a ainsi représenté sur les six mois allant d'août à février 2004 24,6% du chiffre d'affaires. Pour l'avenir, le club se veut encore optimiste, malgré la triste élimination du club en huitième de finale de la Ligue des Champions. Là encore, les droits à l'image et les services annexes, comme la carte de paiement MU-Barclaycard, devraient pouvoir assurer des revenus confortables. Par ailleurs, le club entend renforcer la capacité de son stade mythique Old Trafford qui devrait en 2007 pouvoir accueillir 75.000 personnes. Mais évidemment, ces performances ne cessent d'aiguiser les appétits. On le sait, deux "clans" s'opposent pour le contrôle du club (lire ci-contre): les Irlandais MacManus et Magnier, ennemis de l'entraîneur du club sir Alex Ferguson, et le magnat américain Malcolm Glazer. Une situation qui, apparemment, a un peu "pourri" l'ambiance au sein du club. Au point que David Gill a tenu à mettre les choses au point. Il a ainsi indiqué que le club n'a reçu aucune offre de rachat. Mieux même, Malcolm Glazer a indiqué, dans un communiqué adressé à la Bourse de Londres, qu'il n'envisageait pas "pour le moment de lancer une offre sur MU". L'Américain ne ferme cependant pas la porte en rappelant qu'il pourra, le moment venu, "envisager d'augmenter ou d'abaisser sa participation dans le club". Bref, on a bien peu avancé sur le sujet d'une éventuelle OPA. Evidemment, après ce message, certains en profitent pour prendre leurs bénéfices et le titre reculait en clôture de 0,81% à 246 pence.
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