Activité soutenue en fin d'année pour Schneider

Par latribune.fr  |   |  397  mots
C'est une très bonne fin d'année qu'a réalisée le groupe d'appareillage électrique Schneider Electric. Selon un communiqué publié mardi matin, le chiffre d'affaires 2003 s'est établi à 8,780 milliards d'euros, en recul de 3,1% à périmètre courant par rapport aux 9,061 milliards de 2002. A périmètre et taux de change constants, ce chiffre est en progression de 1,4% sur un an. Mais surtout, au quatrième trimestre, la hausse s'est établie à 5,2% à périmètre courant et 6% à périmètre et taux de change constants.Ces chiffres sont supérieurs aux attentes des analystes, qui tablaient sur un recul de 5% du chiffre d'affaires annuel. Explication avancée par le groupe pour ces chiffres: "des positions très solides dans les pays émergents, les différents plans d'actions lancés depuis le début de l'année 2003 et les premiers effets de la reprise économique ont permis à Schneider Electric de réaliser une très bonne performance au quatrième trimestre, dans un environnement qui demeure encore contrasté".En termes géographiques, le groupe a été pénalisé, l'année dernière, dans ses deux principales zones d'activité, l'Europe et l'Amérique du Nord, où les chiffres d'affaires ont reculé respectivement de 1,4% et 0,8%. La fin de l'année a malgré tout été marquée par une reprise de l'activité en Europe, grâce notamment à une croissance "exceptionnelle" en Europe de l'Est, proche de 25%. Le quatrième trimestre a également été nettement plus favorable que l'ensemble de l'année en Amérique du Nord, où le chiffre d'affaires a progressé de 7,9%.Sur l'ensemble de 2003, l'activité de Schneider a fortement progressé dans le reste du monde, avec une croissance de 11,6%. La Chine s'est distinguée, avec des chiffres supérieurs à 20%. Cette activité plus soutenue qu'attendu devrait se traduire au niveau des résultats. Schneider précise ainsi qu'il anticipe "une progression sensible de la marge opérationnelle, qui devrait atteindre 12%" pour le second semestre 2003. Là encore, ce chiffre est meilleur qu'attendu, puisque le consensus des analystes tablait sur une marge de 11%, contre 10,4% au premier semestre.Pour l'avenir, le groupe annonce viser "une croissance de 8 à 10% du chiffre d'affaires en 2004, grâce à des initiatives de croissance et à l'apport d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires de nos acquisitions".A la Bourse de Paris, après une première réaction positive en début de matinée, l'action termine quasiment stable, cédant 0,09% à 54,50 euros.