Schlumberger vend le solde de sa participation dans Atos

Atos Origin ne compte plus Schlumberger parmi ses actionnaires. Le groupe parapétrolier a annoncé dans la matinée sa décision de se défaire de sa participation résiduelle dans la SSII. L'opération a été menée dans la foulée par Goldman Sachs et ABN-Amro. Les deux banques ont procédé au placement de 9,7 millions de titres (soit 14,5% du capital d'Atos) à un prix unitaire de 48,50 euros auprès d'investisseurs institutionnels.Cette cession de plus de 470 millions d'euros marque donc la sortie définitive de Schlumberger de la SSII. Déjà, il y a deux mois, Schlumberger avait procédé au même type d'opération en vendant 8,6 millions de titres Atos à un prix de 52,95 euros. Ces actions Atos, le groupe franco-américain les avait obtenues lors de la vente en 2003 de sa filiale Sema (voir ci-contre). La cession, conclue pour un prix voisin de 1,3 milliard d'euros, avait été réglée par Atos en cash et en titres.Les conditions de l'intégration de Sema dans les comptes d'Atos ne semblent d'ailleurs pas encore définitivement et clairement établies. En marge d'indications provisoires sur son chiffre d'affaires trimestriel, la SSII a en effet précisé que le goodwill attaché à l'acquisition de Sema devrait être de 1,5 milliard d'euros, contre 827 millions annoncés en janvier dernier.Aurel-Leven n'a pas manqué de s'étonner de cette "révision très importante du goodwill plus préjudiciable au bilan qu'aux résultats du groupe". Vendredi matin, le bureau d'études disait attendre "l'explication" du groupe pour procéder à un ajustement de ses chiffres et recommandation.En tout cas, ces inquiétudes liées au relèvement du goodwill et l'impact du placement de Schlumberger ne font pas les affaires du titre Atos. En fin d'après-midi, il lâche 7,11% (l'une des plus fortes baisses du SRD), à 48,35 euros.latribune.frSchlumberger se recentrePour le groupe franco-américain, le placement de titres Atos, qui fait suite à la vente de Sema, traduit en fait sa stratégie de recentrage sur les services pétroliers. C'est dans cette optique que Schlumberger va bientôt se séparer d'une autre de ses filiales. Il va prochainement introduire à la Bourse de Paris sa division de cartes à puces Axalto. Des études d'analystes ont fait état d'une valorisation d'environ 1,15 milliard d'euros.
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