Les résultats de Morgan Stanley, publiés aujourd'hui, confirment la santé éclatante des établissements de Wall Street, déjà manifestée par ceux de Lehman Brothers (lire ci-contre). La banque affiche en effet une progression de 35%, à 1,226 milliard de dollars, de son bénéfice net pour le premier trimestre de son exercice (à fin février). Le résultat par action de l'établissement s'est élevé à 1,1 dollar, soit sensiblement mieux que le consensus Reuters, qui s'établissait à 95 cents. Une performance largement redevable aux excellents résultats de Morgan Stanley en matière de banque d'investissement.Globalement, le produit net bancaire de l'établissement s'est élevé à 6,2 milliards de dollars au premier trimestre 2004, en hausse de 14% sur un an. "Nous avons eu un excellent premier trimestre avec un retour sur capitaux propres de 19%, entraîné par un chiffre d'affaires record pour un nombre d'activités et des gains impressionnants de parts de marché dans la banque d'investissement", s'est félicité le PDG de Morgan Stanley, Philip Purcell. De fait, tous les grands secteurs du groupe ont profité de facteurs favorables: bonne tenue des marchés, croissance soutenue de l'activité économique et de la consommation.Les activités de gestion institutionnelle ont ainsi enregistré une croissance de 26% de leur bénéfice imposable, à 1,186 milliard de dollars. Qu'il s'agisse d'actions, d'obligations, de devises ou de matières premières, tous les compartiments ont profité de meilleures conditions de transactions, souligne l'établissement.Les activités concernant les investisseurs individuels se sont également bien comportées, avec une progression de 49% des commissions de courtage. Résultat: un bénéfice imposable passé d'une année sur l'autre de 61 à 166 millions de dollars.La division d'investissement a vu son bénéfice imposable progresser de 70% à 170 millions de dollars, grâce à une hausse du chiffre d'affaires "reflétant à la fois une augmentation des actifs gérés et une combinaison plus favorable des actifs avec l'amélioration des marchés boursiers". Mais il n'y a pas que les marchés financiers qui ont profité à Morgan Stanley. La bonne tenue de la consommation a tiré les activités de crédit, dont le bénéfice imposable a crû de 26% à 365 millions de dollars, et cela malgré la baisse des commissions sur les cartes de crédit.

latribune.fr

19 Oct 2008, 23:22

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