2006, année favorable aux employés

A force de réclamer une hausse de leur pouvoir d'achat, les employés pourraient bien finir par l'obtenir. Plafonnées à 3% depuis de nombreuses années, les hausses de salaires sont prévues en hausse de 3,1% en 2006. Contrairement aux années précédentes, cette augmentation s'appliquerait de façon relativement homogène au sein de l'entreprise. En effet, la hausse moyenne du premier tiers serait de 3,5% pour les cadres, soit seulement 1% de plus que les cadres situés dans le dernier tiers. Cette hausse est également très homogène d'un secteur à l'autre, estime HayGroup, cabinet de recherche auteur de l'enquête auprès de 225 grandes entreprises implantées en France. Mais ça, c'est moins inédit. Dans les secteurs de la Banque et Assurance, ces chiffres sont proches de la moyenne nationale (2,9% pour les cadres) mais en hausse sensible par rapport à l'année 2005 où la modération salariale (+ 2,7%) avait été compensée par des versements de primes exceptionnelles. En revanche, on note plus de disparités entre les mieux (4%) et les moins bien lotis (2,7%) parmi les cadres. Ces prévisions s'appuient sur un fort niveau de confiance des pôles RH. Si une société sur deux prévoit une stabilité de la situation économique en France, elles sont plus d'une sur trois à anticiper une légère amélioration de la situation économique au sein de leur propre société, 39% misant sur la stabilité. Mais les préoccupations des départements de ressources humaines ne se limitent pas aux seules considérations pécuniaires. Suite à la réforme de l'assurance-maladie, les entreprises ont pris conscience de l'enjeu de l'assurance-santé et en font leur priorité numéro 1. Suit le droit individuel à la formation (DIF) qui s'applique depuis 2005 seulement. Avec un nombre de citations quasi équivalentes, la retraite, la remotivation des salariés et l'épargne salariale comptent parmi les chantiers majeurs. D'un secteur à l'autre toutefois, les tendances varient. Au sein de la Banque, c'est la retraite (62%) qui arrive largement en tête, papy-boom oblige, dans la banque de détail notamment. Suivent de loin l'assurance-santé et le DIF.
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