Une nouvelle révision à la baisse. Dans son étude de conjoncture réalisée en février et portant sur le premier trimestre 2005, la Banque de France reste très sceptique quant à la solidité de la croissance économique nationale. En effet, selon l'indicateur synthétique mensuel d'activité (ISMA) calculé par l'institution monétaire, le taux de croissance du PIB reculerait de 0,1 point à 0,4% sur les trois premiers mois de l'année. Une nouvelle révision à la baisse qui intervient après celle - également de 0,1 point - effectuée en janvier dernier par la Banque de France.L'acquis de croissance au premier trimestre reculerait donc mécaniquement. Il s'élèverait désormais à +1,1%, contre +1,2% lors de la précédente estimation. En février, l'indicateur du climat des affaires se replie également. Il s'élève à 101, contre 105 en janvier dernier. Un niveau identique à celui enregistré un an plus tôt.Selon les chefs d'entreprises interrogés par la Banque de France, l'activité industrielle est restée stable en données corrigées des variations saisonnières pour le deuxième mois consécutif en dépit d'une baisse du taux d'utilisation des capacités de production entre janvier et février.En revanche, le courant de commandes nouvelles a légèrement progressé, tant sur le marché domestique que sur les marchés internationaux. De leur côté, les carnets de commandes reculent, mais ils restent supérieurs au niveau considéré comme "normal" par la Banque de France.Enfin, les perspectives de production, toujours orientées à la hausse, sont selon l'institution, moins favorables que les mois précédents.Pour l'instant, le gouvernement table sur une croissance annuelle de 2,5%, contre des prévisions oscillant en 1,6% et 2,1% pour la majorité des économistes.

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:22

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