Bon début d'année pour la production industrielle française

L'industrie française a commencé l'année sur une note positive. Selon les chiffres publiés ce matin par l'Insee, la production industrielle a augmenté de 0,2% en janvier par rapport au mois précédent. Sur un an, la hausse est de 2,3%. Surtout, la production manufacturière (hors énergie et agroalimentaire) a crû de 0,5% sur le mois et de 3% sur l'année. "La production industrielle poursuit sa consolidation autour d'un rythme de croissance supérieur à 2% l'an. Elle affiche trois mois consécutifs de progression, ce qui n'était plus arrivé depuis plus de trois années", observe Nicolas Claquin au CCF.L'Insee souligne la progression affichée par les biens de consommation, en hausse de 0,4%. Les "équipements du foyer" et les "produits pharmaceutiques, de parfumerie et d'entretien" ont été particulièrement en pointe, avec des hausses respectives de 1,4% et 1%. A l'inverse, "l'habillement, cuir" et "l'imprimerie, édition" ont reculé de 2% et 0,6%. L'automobile n'a guère performé durant le premier mois de l'année. Le secteur s'affiche en retrait de 1,5%. Les biens d'équipement, en revanche, sont en hausse de 0,3%, de même que les biens intermédiaires (+1,1%). Enfin, les industries agricoles et alimentaires sont demeurées stables en janvier, tandis que l'énergie reculait de 1,7%. Globalement positifs, ces chiffres montrent que l'année 2005 n'a pas mal commencé pour l'industrie française. Reste que les incertitudes demeurent élevées pour les mois à venir. Pour s'en tenir à l'actualité de ces tous derniers jours, le nouvel affaiblissement du dollar menace la compétitivité de l'industrie française sur les marchés internationaux. Quant à la remontée du pétrole à ses niveaux les plus élevés, elle risque de peser un peu plus sur les coûts des industriels."L'économie française est actuellement sur un rythme de croissance autour de 2%. C'est à dire qu'il n'y a pas d'effondrement par rapport à l'an passé mais il n'y a pas d'éléments majeurs susceptibles de dynamiser celle-ci. Le cercle vertueux qui passe par une amélioration de l'emploi qui soutient la consommation n'est pas encore mis en place. Tant que l'emploi ne s'améliore pas significativement, il n'y a pas d'argument pour anticiper un meilleur comportement de l'économie française", explique Nicolas Claquin.
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