Le marché automobile français tourne toujours à haut régime

Pas de relâche pour le marché automobile français. En avril, les ventes de voitures neuves ont augmenté dans l'Hexagone pour le sixième mois d'affilée, selon les chiffres du CCFA (Comité des constructeurs français d'automobiles). Le mois dernier, 194.720 voitures particulières ont été immatriculées, soit une progression de 12,2% en un an. Au cumul de l'année, les chiffres sont tout aussi flatteurs. En quatre mois, les ventes ont progressé de 5,9% en données brutes et de 7,2% à nombre de jours ouvrables comparables. Une bonne santé qui tranche avec l'apathie des autres grands marchés européens.Les données d'avril font de surcroît apparaître un phénomène assez rare pour être souligné: tous les constructeurs ont vu leurs ventes progresser. Dès lors, il n'est pas question d'établir des comparaisons entre ceux qui ont avancé et ceux qui ont reculé mais plutôt entre ceux qui ont fait mieux que le marché et ceux qui sont resté en retrait du mouvement.Sur ce plan, les groupes français n'ont pas été aux premières loges. Entre un PSA qui a dépassé la progression du marché (+13,2%) et un Renault qui a vu ses ventes croître de 9%, le bilan tricolore est mitigé. Les ventes de voitures françaises ont augmenté de 11,2%.Quelques performances de constructeurs étrangers sont en revanche spectaculaires. Ainsi de celle de DaimlerChrysler, à la peine ces derniers temps. Le groupe germano-américain est reparti de l'avant (+38,7%) sous l'impulsion de la marque Mercedes (+40,3%), celle-là même qui avait pénalisé l'ensemble du groupe récemment. Si les chiffres du concurrent BMW s'avèrent moins époustouflants, le groupe bavarois a néanmoins poursuivi sur sa lancée avec une progression de 18,5% (dont 19,4% pour la marque BMW).Parmi ceux qui ont fait mieux que le marché se trouvent aussi Huyndai (+21,7%), Nissan (+18%) et Volkswagen (+15,2%) dont les performances par marques sont très disparates.A l'inverse, Des groupes comme Ford (+3,3%), GM Europe (+8,1%) et Toyota (+3,9%) n'ont pas pu tirer pleinement profit de l'essor du marché. C'est également le cas de Fiat dont les ventes ont progressé de 11,1%. Reste que ces chiffres d'avril permettent tout de même au Turinois de revenir à l'équilibre au cumul de l'année.
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