Toutes les voix se sont élevées pour saluer l'élection d'une femme à la tête du Medef. La ministre déléguée à la Parité Catherine Vautrin s'est félicitée de cet événement en soulignant "un symbole fort pour l'évolution de l'égalité professionnelle" en France. L'ensemble des syndicats de salariés se sont également réjouis de l'arrivée d'une femme à la présidence du Medef, qui constitue un événement. La CFTC souhaite que l'arrivée de Laurence Parisot donne l'occasion "d'instaurer l'égalité professionnelle" dans les entreprises.Toutefois, les réactions négatives ne se sont pas faites attendre. La CGT craint que la nouvelle présidente du Medef poursuive la politique de son prédécesseur Ernest-Antoine Seillière. Laurence Parisot considère le "Code du travail comme le principal ennemi des entreprises", a affirmé Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT.L'organisation syndicale faisait référence aux déclarations de Laurance Parisot à l'issue de son élection. La nouvelle présidente du Medef a déclaré qu'elle ferait à la rentrée des propositions pour "moderniser" le Code du travail. Elle a souligné son intention de donner "plus d'ampleur" au contrat nouvelle embauche récemment proposé par le gouvernement de Dominique de Villepin.Suite à ces déclarations, le secrétaire général de Force Ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly s'est déclaré "inquiet" de la volonté de Laurence Parisot de "moderniser" le Code du travail avant d'ajouter qu'il la jugerait "sur les actes".La CFDT a demandé à Laurence Parisot de répondre "à la forte demande de la relance du dialogue social". La CFTC a aussi insisté sur la nécessité "d'oeuvrer pour la paix sociale" tout en redonnant une image du "Medef qui négocie".

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:18

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