Le marché locatif s'est assagi au premier semestre

"Un assagissement du marché": selon le président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), René Pallincourt, l'atterrissage en douceur du marché locatif est en passe de se confirmer cette année. Au premier semestre, les loyers ont progressé de 3,5% sur l'ensemble de l'Hexagone. A comparer aux 10% et 3,9% enregistrés aux premiers semestres 2003 et 2004.Cette tendance confirme l'évolution annuelle des loyers des deux années précédentes. En effet, après avoir respectivement bondi de 8,8% et 5,6% en 2002 et 2003, les loyers ont progressé de 3,7% l'année dernière pour s'établir à 11,6 euros le mètre carré pour les appartements et 8,8 euros pour les maisons. Selon les experts de la Fnaim, le ralentissement observé concerne tous les types de logements, du studio à l'appartement de 4-5 pièces et plus. "Ce sont toutefois les loyers des studios qui impriment l'évolution des prix", précise Nicolas Thouvenin, le responsable économique de la Fédération. En 2004, ces petites surfaces ont vu leur loyer progresser de 4,4% alors que dans le même temps, ceux des trois-pièces n'augmentaient que de 3,3%. Comme sur le marché de la transaction, des écarts apparaissent en fonction des différentes régions. Les progressions les moins marquées sont recensées dans l'Ouest, le Centre et l'Ile de France. Dans ces régions, les loyers des appartements ont respectivement augmenté de 2,5%, 3% et 2,8% en 2004. Pour les maisons, la situation est différente. Si les loyers dans l'Ouest et l'Ile de France affichent des progressions de 0,8% et 1,9%, ils ont reculé de 1,8% dans le Centre.En revanche, dans le Sud-Ouest, en Rhône-Alpes et dans le Sud-Est, les loyers des appartements et des maisons ont respectivement avancé de 4,8%, 5%, 7,2% et 10,3%, 7,6 et 7,1%.Cette évolution semestrielle laisse-t-elle augurer d'une confirmation de cette tendance au ralentissement de la hausse des loyers sur l'ensemble de l'année? "C'est clairement envisageable, mais il faut rester prudent. Des surprise sont toujours possibles", précise René Pallincourt.
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