Un effet pétrole à la baisse. Selon l'Insee, l'indice des prix à la consommation a timidement progressé de 0,1% en mai. Une évolution identique à celle enregistrée par l'indice hors tabac. En glissement annuel, les prix affichent des hausses respectives de 1,5% et 1,6%.L'indice corrigé des variations saisonnières est stable après une hausse de 0,1% le mois précédent. L'indicateur d'inflation sous-jacente, qui ne prend pas en compte les éléments volatils que sont l'énergie et les produis frais, progresse de 0,1%. Sur un an, il avance de 1%. Quant à l'indicateur des prix harmonisés (IPCH), qui permet de comparer l'évolution de l'inflation à l'échelle européenne, il est stable en mai et progresse de 1,7% sur un an.A l'origine de cette très légère progression des prix, la hausse des prix des services (+0,3%), en particulier dans les activités liées au tourisme à l'approche de la saison d'été, et l'augmentation des prix des produits frais (+2,7%) causée par le renchérissement, saisonnier, des fruits frais. Ces hausses sont compensées par la nette baisse des prix de l'énergie (-1,3%) cette évolution résultant, "malgré la hausse des cours du dollar en euro, d'un contexte à la baisse des cours du pétrole brut"."Ces statistiques confirment le faible risque inflationniste à la fois en France mais également dans la zone euro. C'est la raison pour laquelle nous nous étonnons des anticipations de la Banque centrale européenne qui anticipe toujours des risques de dérapage des prix à moyen terme", souligne Laure Maillard chez Ixis CIB.

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:22

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