Le pétrole soutient la production industrielle américaine

Conforme aux attentes. En mars, la production industrielle a progressé de 0,3% aux Etats-Unis selon la Réserve fédérale. Une statistique en ligne aux attentes des économistes.Par ailleurs, la Fed a révisé à la baisse les chiffres de février, période au cours de laquelle la production du secteur secondaire a finalement progressé de 0,2%, et non pas de 0,3% comme initialement annoncé. En glissement annuel, la production industrielle affiche une hausse de 3,9%.Cette progression est notamment due à l'amélioration du taux d'utilisation des capacités industrielles, en hausse de 0,1 point à 79,4% par rapport à février. La banque centrale américaine précise toutefois que ce taux reste inférieur de 1,6 point par rapport à la moyenne de 81% enregistrée en 1972 et 2004. La production industrielle a également été soutenue par le dynamisme affiché du secteur énergétique. Celui-ci a vu sa production progresser de 3,6% à la faveur de la flambée des cours du brut après un recul de 1,1% en février, compensant notamment la baisse de la production manufactrière (-0,1%), affectée par un repli de 3,6% de la production d'automobiles.Net recul de l'indice de confiance du consommateur en avrilCalculé par l'université du Michigan, l'indice préliminaire de confiance du comsommateur a reculé au delà des attentes en avril. Celui-ci s'élève à 88,7, contre 92,6 en mars. Soit son plus bas niveau depuis dix-huit mois. Le consensus des économistes tablait sur un indice à 91,5. Si l'indice mesurant les conditions actuelles a reculé à 103,9, contre 108 le mois précédent - soit son plus bas niveau depuis septembre dernier -, celui mesurant les attentes a atteint un plancher à 79, contre 82,8 en mars dernier. Un niveau atteint en mars 2003, période au cours de laquelle la guerre en Irak a débuté, entraînant une nette baisse du moral des Américains. "La hausse du prix de l'essence, qui s'est élevée à 7% en mars, explique en grande partie cet effritement du moral des ménages américains. Cette perte de confiance est également due à la détérioration des perspectives économiques ainsi qu'au ralentissement du rythme des créations d'emplois", explique Marie-Pierre Ripert chez Ixis CIB.
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