La privatisation de la Deutsche Post s'accélère

Par latribune.fr  |   |  242  mots
Le désengagement de l'Etat allemand de la Deutsche Post se poursuit. Selon le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, le gouvernement de Gerhard Schröder devrait se séparer cette semaine de 12% du capital du groupe semi-public Deutsche Post. Comme à l'accoutumé dans les opérations de privatisation qu'il mène, le gouvernement allemand procédera en deux temps. Les actions seront tout d'abord transférées à la banque publique pour le développement KfW, le véhicule traditionnel des privatisations outre-Rhin. A charge ensuite pour la KfW de les placer quand il jugera les conditions de marchés suffisamment favorables. L'Etat encaissera la différence éventuelle entre le prix auquel il a cédé ses titres au KfW et celui auquel ils auront été vendus sur le marché. Cette cession devrait rapporter 1,7 milliard d'euros au gouvernement allemand.A l'issue de cette opération, la participation directe de l'Etat sera ramenée à 8% tandis que celle détenue indirectement par la KfW passera de 36 à 48%. En quête effrénée de ressources budgétaires supplémentaires, le gouvernement allemand se désengage massivement de ses fleurons économiques, Deutsche Post mais également Deutsche Telekom. Il entend se désengager complètement d'ici la fin 2006. Selon le ministère des Finances, dirigé par Hans Eichel, les recettes de privatisations votées dans le budget 2005 devraient s'élever à 17 milliards d'euros cette année.Sur le marché allemand, le titre Deutsche Post gagne 2,37% en fin de journée, à 17,30 euros.