L'automobile et l'électronique à l'honneur. Selon le département du Commerce, pour le troisième mois consécutif, les ventes de détail ont progressé de 0,5% entre janvier et février à 352,1 milliards de dollars. Hors ventes d'automobiles, un secteur particulièrement volatil, les ventes affichent une hausse de 0,4%. Ces statistiques se situent légèrement en dessous des estimations des économistes qui tablaient sur une progression de 0,6% pour l'ensemble des ventes de détail, et de 0,8% hors automobiles. Les ventes de détail représentent environ la moitié de la demande domestique des ménages américains, une demande domestique qui constitue les deux tiers du PIB américain. Par ailleurs, le département du Commerce a révisé les statistiques publiées en décembre et janvier dernier. En décembre, les ventes de détail ont progressé de 1,3% (contre +1,1% annoncé). En janvier, elles n'ont pas reculé de 0,3%, comme l'avait annoncé initialement le ministère, mais progressé de 0,3%.La quasi totalité des secteurs ont enregistré une hausse de leurs ventes, confirmant de ce fait la boulimie consommatrice des ménages américains. Le secteur automobile et les ventes d'appareils électroniques s'illustrent particulièrement, stimulant en bonne partie les ventes de détail en février.Si les ventes de véhicules ont progressé de 0,7% en février - après un recul de 2,1% en janvier -, dopées par les importants rabais proposés par General Motors, celles des produits électroniques se maintiennent à des niveaux élevés (+1,6% après 2%). Quant aux ventes dans le commerce de détail, elles s'inscrivent en hausse de 0,6%, après une hausse de 1,1% en janvier dernier."Les statistiques de février ainsi que les révisions des chiffres de décembre et janvier laissent supposer que la consommation des ménages, qui devrait croître de plus de 4% au premier trimestre, continuera à soutenir la croissance au premier semestre", expliquent les économistes de la Société Générale.La balance des capitaux très largement excédentaire En janvier, la balance des capitaux américaine a enregistré un excédent de 91,5 milliards de dollars d'achats de titres, soit le deuxième montant le plus élevé de son histoire. Un chiffre très supérieur aux attentes des économistes qui avaient anticipé un excédent de 51 milliards de dollars. Cette manne providentielle - et récurrente - de dollars permet aux Etats-Unis de financer en partie les "twin deficits" abyssaux. Après la publication de cette statistique, le billet vert gagne du terrain face à l'euro. Vers 15h00 à Paris, la monnaie unique cédait 0,17% face au dollar, l'euro se négociant 1,33 dollar.

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:42

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