Les marchés pétroliers s'emballent de part et d'autre de l'Atlantique

La fièvre des marchés pétroliers ne s'apaise pas en ce début de semaine. A Londres, le Brent de la Mer du Nord a touché un nouveau plafond à 57,65 dollars dans l'après-midi. Et à New York, la barre des 58 dollars a été dépassée, le light sweet crude se négociant jusqu'à 58,28 dollars dans les échanges électroniques avant l'ouverture des marchés. En fin d'après-midi, toutefois, les cours retombaient quelque peu sur les deux marchés.A l'origine de la flambée actuelle des cours, on trouve les craintes du marché sur l'approvisionnement en essence. Les intermédiaires s'inquiètent en effet de l'insuffisante capacité des raffineries américaines à distiller le pétrole brut. Le parc des raffineries américaines, dont la capacité de traitement n'a pas varié depuis 1976, tourne actuellement à plein régime. L'inquiétude des marchés est également renforcée par les conclusions d'une étude récente de Goldman Sachs qui envisage une montée des cours au delà de la barre symbolique des 100 dollars en raison des déséquilibres persistants entre l'offre et la demande. Dans ce contexte, la décision prise ce matin par l'Opep d'entamer de nouvelles consultations dans l'optique d'augmenter sa production de 500.000 barils par jour reste pour l'instant sans effet. Selon le président de l'organisation, le Koweïtien Ahmad Fahd al-Sabah, une décision pourrait être prise d'ici deux semaines, en fonction de l'évolution prochaine des cours.Ce nouveau tour de table avait déjà été envisagé par l'Opep le 16 mars dernier, lorsque l'Organisation avait décidé une première fois de relever de 500.000 barils sa production quotidienne de pétrole (voir ci-contre). Celle-ci s'élève depuis à 27,5 millions de barils.
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