Toujours aussi volatiles. Selon le département du Commerce, les ventes de détail ont reculé de 0,3% en janvier, affectées par la baisse des ventes de véhicules automobiles (-3,3%). C'est le recul le plus important enregistré depuis le mois d'août dernier.Si l'on ne tient pas compte de ce secteur, à l'influence particulièrement variable, les ventes de détail ont progressé de 0,6%. En décembre dernier, les ventes de détail totales et hors automobile avaient respectivement progressé de 1,1% et 0,3%. Les ventes de voitures, en hausse de 4%, avaient alors eu un impact nettement positif.Les ventes ont notamment été soutenues par la hausses des ventes dans l'habillement et d'essence qui ont conjointement progressé de 1,8%. "L'augmentation des ventes d'essence est suprenante, étant donné le niveau élevé des cours du pétrole", note Marie-Pierre Ripert chez Ixis CIB. Par ailleurs, les magasins de sport, de livres et de loisirs ont enregistré une augmentation de 0,6% de leurs ventes en janvier. Une performance globale qui a surpris les économistes, la majorité d'entre eux ayant anticipé un recul des ventes de détail plus important (-0,5%). Hors automobiles, ils visaient une hausse plus modérée (+0,4%).En glissement annuel, les ventes de détail affichent une hausse de 7,2%. Sur la période, l'influence du secteur automobile se fait également sentir, de façon négative. Si l'on ne tient pas compte des immatriculations, les ventes augmentent de 7,6% sur un an. En dépit de cette volatilité toujours trompeuse, les ventes de détail sont très suivies aux Etats-Unis car elles donnent des indications importantes sur la consommation des ménages qui, représentant 70% du PIB américain, constitue le moteur principal de la première économie du monde.La balance des capitaux fortement excédentaire en 2004Selon le Trésor américain, la balance des capitaux a enregistré un solde positif de 61,3 milliards de dollars en décembre dernier, en baisse par rapport au mois de novembre (89,3 milliards). Sur l'ensemble de l'année, le solde net a progressé à 821,8 milliards de dollars contre 683 milliards en 2003. Cet excédent est indispensable à l'économie américaine qui accuse des déficits budgétaire et commercial abyssaux. En 2004, les "twin deficits " s'élevaient respectivement à 413 et 617,7 milliards de dollars.

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:43

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