L'accélération de la croissance se fait attendre dans la zone OCDE

Plate, ou presque. L'accélération tant attendue de la croissance économique dans les pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) se fait toujours attendre. En témoignent les dernières calculs effectués par les experts de l'institution. En effet, l'indicateur composite avancé pour la zone OCDE s'est amélioré de 0,6 point en juin par rapport à mai à 103,6 points. Après quatre mois consécutifs de baisse, son taux de variation sur six mois progresse pour la deuxième fois.Ces statistiques démontrent que "la zone OCDE a devant elle une activité économique faible", mais toutefois, "les chiffres de juin ont montré une amélioration de la performance au niveau du taux de variation sur les six derniers mois dans tous les pays membres du G7, à l'exception de l'Italie", observe l'OCDE.La zone euro continue de souffrir d'un manque de vitalité. Pour la zone euro, l'indicateur composite avancé est stable en juin. En revanche, son taux de variation sur six mois progresse pour la première fois depuis décembre 2003. Pour la France et l'Allemagne, l'indice composite avancé mensuel a respectivement gagné 0,3 et 0,6 point. A noter, le taux de variation pour la France progresse, mettant ainsi fin à une baisse ininterrompue depuis mars 2004. Le cas de l'Italie est plus critique, la Péninsule souffrant depuis de longs mois d'une conjoncture particulièrement morose. L'indice perd 0,7 point en juin. Sur six mois, il recule pour le huitième mois consécutif.La différence est palpable avec les Etats-Unis. L'indicateur composite avancé a augmenté de 0,9 point en juin. Quant à son taux de variation sur six mois, il est en hausse pour la deuxième consécutive, après une série de trois mois de baisse.Pour mémoire, les indicateurs composites avancés de l'OCDE ont été conçus pour signaler à l'avance les points de retournement - les pics et les creux - entre les phases d'expansion et de ralentissement de l'activité économique. En pratique, les pics dans l'évolution du PIB sont observés avec neuf mois de décalage en moyenne après que les signaux de pics ont été détectés à l'aide du taux de variation sur six mois.
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