En 2004, "la petite chaîne qui monte" a annoncé hier soir après Bourse un résultat d'exploitation en hausse de 4,3% à 222,5 millions d'euros, dépassant les estimations du consensus Reuters. Celui-ci s'élevait à 217 millions d'euros. Ce résultat est notamment dû à la bonne tenue à la fois de la télévision gratuite, qui a subi un strict contrôle des coûts, mais également de la télévision numérique ainsi qu'à l'acquisition de Paris Première. Un résultat qualifié de "record" par la chaîne dirigée par Nicolas Bellet de Tavernost. La marge opérationnelle est en hausse et s'élève à 18,4%. Le résultat net part du groupe est en hausse de 5,4% à 138,7 millions d'euros, juste en dessous de la fourchette des estimations établies par Reuters et qui s'étendait de 139 à 165,7 millions d'euros. Quant au chiffre d'affaires, il affiche une hausse annuelle de 1,4% à 1,192 milliard d'euros. Dans la foulée de la publication de ces résultats, le groupe a annoncé qu'il proposerait à ses actionnaires lors de la prochaine assemblée générale - qui se tiendra fin avril - un dividende de 0,84 euro par action. Soit une augmentation de 25,4% par rapport à celui versé en 2003. "Ce niveau de dividende représente 80% du résultat net consolidé", précise le groupe.Concernant les perspectives 2005, le groupe M6 entend "poursuivre son développement dans le marché télévisuel français" grâce notamment au développement rapide des offres multichaînes sur des supports de distribution nouveaux (téléphonie mobile, ADSL, TNT) et à l'ouverture dans moins de deux ans de la publicité télévisuelle à la grande distribution. Par ailleurs "sans présager de la bonne tenue d'un marché publicitaire français encore incertain pour 2005", le groupe estime que "les niveaux historiques d'audiences qu'enregistre M6 en ce début d'année permettent d'envisager avec confiance la dynamique de croissance dans laquelle s'inscrit M6".En fin de journée, l'action progresse de 1,37%, à 22,25 euros.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:00

Partager :