L'Etat compte sur France Télécom pour se désendetter

Cette annonce a surpris tout le monde. Bien qu'engagé très fermement sur le front de l'emploi, le nouveau gouvernement n'en oublie pas pour autant certaines priorités essentielles. Notamment le désendettement de l'Etat et des administrations publiques.Parce qu'il ne peut pas compter sur les fruits de la croissance pour se désendetter - les économistes ne tablent que sur une progression de 1,6% du PIB cette année après 2,1% en 2004 -, l'Etat n'a donc pas d'autre choix que de procéder à la privatisation partielle du capital de ses entreprises publiques. C'est dans cette perspective que le nouveau gouvernement de Dominique de Villepin a annoncé hier soir sa décision de céder 6% de le participation de l'Etat au capital de France Télécom. Cette cession pourra être portée à 8% en fonction de la demande.Au terme de cette cession, l'Etat ne détiendra plus que 33 à 35% du capital de France Télécom.Selon des sources de marchés, lundi matin, le prix de vente des actions France Télécom mises sur le marché variait entre 22,50 euros et 22,85 euros. De fait, cette cession devrait rapporter entre 3,4 et 4,1 milliards d'euros au gouvernement. Le ministère de l'Economie a confié la réalisation de ce placement à cinq banques, dont deux françaises: Goldman Sachs, BNP Paribas, Société Générale, ABN Amro Rothschild et Deutsche Bank.Reste qu'en fin de journée, le titre s'inscrivait en chute de 2,05%, à 22,41 euros, soit en dessous de la fourchette de placement. De quoi relativiser le succès de l'opération.
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