Les acquisitions finissent toujours par payer même si cela coûte cher: c'est ce que montrent les résultats publiés ce matin par Bertelsmann, des résultats en hausse sur les neuf premiers mois de l'année."Des acquisitions stratégiques ont stimulé la croissance", a d'ailleurs souligné le directeur financier du groupe, Siegfried Luther, dans un communiqué. Ainsi sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe est monté au capital de sa filiale RTL Group, ce dernier ayant porté sa participation à 100% dans Five, la chaîne de télévision britannique. D'autres acquisitions ont été effectuées pendant la période, établissant le montant global des investissements à 2,3 milliards d'euros contre 588 millions un an plus tôt. Le groupe vient d'ailleurs de racheter les librairies Alsatia en France (lire ci-contre).Le chiffre d'affaires a progressé de 2,7% depuis le début de l'année à 12,3 milliards d'euros. Les acquisitions et les restructurations engagées l'an dernier ont tiré à la hausse l'activité. A taux de change et périmètre constants, la progression du chiffre d'affaires s'établit à 2,4% sur les neuf premiers mois de l'année. Le résultat opérationnel du groupe sur la même période a progressé de 12% à 907 millions d'euros entre janvier et septembre 2005. Toutes les activités du groupe ont contribué à la croissance de l'opérationnel, exception faite de la branche musique qui subit un ralentissement.Par ailleurs, sur le seul troisième trimestre 2005, le groupe a généré un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros, en très forte hausse de 12,5% par rapport à l'année précédente. De son côté, le résultat opérationnel du trimestre s'est élevé à 263 millions d'euros, contre 216 millions un an plus tôt.Au final, sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net part du groupe (après intérêts minoritaires) a baissé, passant de 521 millions d'euros en 2004 à 475 millions cette année. A noter que cette baisse est principalement liée à un fort résultat exceptionnel l'an denier qui s'élevait à 237 millions d'euros contre 79 millions sur les neufs premiers mois de 2005. Ces éléments exceptionnels sur l'année 2005 se décomposent entre une plus-value de cession de 213 millions d'euros, compensée par des coûts de restructurations de 134 millions.

latribune.fr

19 Oct 2008, 19:53

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