Le secteur des jeux vidéo japonais ne cesse de se concentrer depuis un an. En effet, le Japon, nation d'origine du jeu vidéo, voit son nombre d'acteurs se réduire. Après la fusion de Sega et Sammy en octobre 2004, le rapprochement de Namco et Bandai fin 2004 et l'annonce de l'union de Takara avec Tomy, c'est au tour de Taito et Square Enix de publier leurs bans.Ce matin, l'éditeur de l'un des jeux les plus vendus dans le monde, Square Enix, a annoncé qu'il lançait une offre d'achat publique sur son concurrent Taito, à 181.000 yens par titre (1.354 euros). La prime offerte aux actionnaires est de 20% de plus que la moyenne des cours sur les six derniers mois et de 12,5% par rapport au cours de clôture d'aujourd'hui.L'OPA de Square Enix, à laquelle ne s'oppose pas la cible, sera ouverte du 23 août au 21 septembre inclus. Square Enix se propose de racheter 67% de Taito, soit 247.900 titres. valorisant l'opération à 336 millions d'euros. Le groupe d'électronique Kyocera, qui détient 36,02% de Taito, devrait d'ailleurs apporter ses titres à l'opération.C'est donc la quatrième opération de rapprochement dans les jeux vidéo depuis un an. Les sociétés prédatrices ou cibles dans ce type d'opérations sont réceptives à ce mouvement de concentration. Elles s'accordent pour dire que ces rapprochements sont nécessaires pour réaliser des synergies afin de faire face à la chute du nombre de clients potentiels des jeux, liée à la baisse de la natalité au Japon.

latribune.fr

19 Oct 2008, 19:55

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