Microsoft, mégafortune

Mieux que Lance Armstrong et ses sept Tour de France.... William H. Gates III, le fondateur de Microsoft, remporte pour la onzième année consécutive le titre d'homme le plus riche du monde que décerne le magazine Forbes. La fortune de Bill Gates, président non exécutif et premier actionnaire de la troisième capitalisation boursière mondiale - Microsoft pèse plus de 270 milliards de dollars - est estimée par le journal à 51 milliards... Le co-fondateur de Microsoft, Paul Allen, se situe d'ailleurs à deux rangs plus loin seulement, mais ses biens ne sont évalués qu'à 22 milliards. Entre les deux seigneurs du logiciel, on trouve le gourou septuagénaire Warren Buffett, le "sage d'Omaha" comme on l'appelle à Wall Street, et son patrimoine de 40 milliards. Si d'autres papes de la high-tech trustent les premières places du podium des 400 Américains les plus nantis, comme Michael Dell, quatrième, le fondateur d'Oracle Larry Ellison, cinquième, et même le directeur général de Microsoft, Steve Ballmer, au onzième rang avec un capital de 14 milliards, le trône de Bill Gates est menacé. En effet, le cours du leader mondial des logiciels n'a guère rapporté à ses actionnaires ces douze derniers mois. Il a même perdu 7% en un an, alors que le Nasdaq a gagné plus de 12%. Or les jeunes loups d'Internet Serguei Brin et Larry Page, les fondateurs de Google, grimpent les échelons du classement plus vite que leur moteur de recherche ne trouve de réponses à vos questions. En un an, les deux trentenaires ont gravi 27 places pour pointer ex-aequo à la seizième. Ils ont quasiment triplé leur fortune, évaluée à 11 milliards de dollars chacun, contre 4 milliards dans le classement de l'année passée. Le reflet d'une formidable réussite en Bourse: depuis son introduction en août 2004, Google a gagné 160% et pèse 88 milliards de dollars. Un parcours de rêve...Cauchemar de milliardaire en revanche pour Jeffrey Katzenberg, le co-fondateur des studios DreamWorks et président de la filiale d'animation qui a créé l'ogre Shrek: il se voit évincé du gratin de Corporate America. Depuis son avertissement du printemps dernier, quelques mois après son introduction de novembre 2004, DreamWorks Animation a perdu un tiers de capitalisation, victime de ventes décevantes de DVD. Mais la suite promise de son dernier blockbuster "Madagascar" pourrait bien lui offrir un retour à meilleure fortune et sa réintégration dans cette nomenclature élitiste.
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