Ahold le reconnaît lui-même, l'exercice 2004 a été une année de transition. Et pour cause, l'année a été principalement marquée par un programme de désinvestissements massifs, en vue de réduire sensiblement son endettement.Ainsi, le résultat de 2004 apparaît comme sacrifié, affichant une perte nette de 443 millions d'euros (contre une perte nette de 1 million d'euros en 2003). En outre, le groupe a continué de souffrir d'une conjoncture difficile, notamment aux Pays-Bas. Son chiffre d'affaires a ainsi baissé de 7,3% à 52 milliards d'euros.En revanche, le groupe se félicite d'avoir réduit ses pertes au sein de sa filiale américaine US Foodservice. La perte opérationnelle de cette entité est passée de 224 millions de dollars en 2003 à 92 millions de dollars en 2004. De plus, le quatrième trimestre 2004 a été marqué par une amélioration et le bénéfice d'Ahold est passé de 12 millions d'euros à 96 millions d'euros."Au cours de 2004 et en particulier au quatrième trimestre, nous avons fait des progrès. Comme nous l'avions prévu, cela ne s'est pas traduit par une amélioration de la performance en 2004, mais nous engrangerons le bénéfice de nos efforts en temps voulu. Nous continuons à construire une structure financière plus saine et plus forte", ajoute le groupe dans un communiqué.De fait, malgré l'importante perte enregistrée en 2004, le groupe Ahold reste confiant vis-à-vis de ses perspectives de redressement. Il prévoit ainsi de terminer son programme de cession de 2,5 milliards d'euros en 2005. Ahold prévoit pour 2006 une croissance de 5% de ses ventes dans la distribution alimentaire et une marge opérationnelle de 5%.Cependant, les analystes redoutent toujours une forte pression concurrentielle, notamment de la part de Wal-Mart et de Carrefour. En Bourse, le titre recule de 1,05% à 6,61 euros, à la clôture

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:40

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