Gaz de France introduit entre 20,50 et 23,80 euros pour le public

C'est parti. Après de nombreux atermoiements, l'introduction en Bourse de Gaz de France est sur les rails (voir ci-contre). A partir d'aujourd'hui, les particuliers et les institutionnels peuvent réserver leurs actions Gaz de France. La fin de la période de souscription a été fixée au 6 juillet. Les premiers échanges sont prévus pour le 8 juillet, alors que le prix définitif de l'action sera fixé le 7."Si les conditions de marché le permettent, il sera procédé à la cession d'un maximum de 121,3 millions d'actions et à la création d'un maximum de 80,9 millions d'actions nouvelles (y compris offre réservée aux salariés et option de surallocation)", précise le ministère des Finances dans un communiqué diffusé ce matin. "A l'issue de ces opérations, l'Etat devrait détenir entre 78 et 80% du capital de Gaz de France", ajoute le ministère.L'offre à prix ouvert auprès du public se fera à un prix compris entre 20,50 euros et 23,80 euros par action. Cette fourchette tient compte de la décote de 20 centimes par rapport au prix payé par les investisseurs institutionnels. En plus de cette décote, les particuliers se verront offrir "une action gratuite pour 10 actions achetées" s'ils conservent leurs titres pendant 18 mois "dans la limite pour celles-ci d'une contre-valeur de 4.575 euros ", selon Bercy. En outre, pendant cette période, les actionnaires bénéficieront d'une exonération des droits de garde, selon le ministère de Finances. Pour leur part, les salariés de Gaz de France bénéficient d'une offre dont le prix est compris entre 16,40 et 19,04 euros. "Conformément à la loi, 15% des titres de l'offre totale seront proposés dans des conditions préférentielles aux salariés et anciens salariés du groupe Gaz de France, soit entre 26,4 et 30,3 millions d'actions (suivant les modalités d'exercice de l'option de surallocation)", précise Bercy dans un communiqué.Les sommes levées lors de l'introduction en Bourse, qui est accompagnée d'une augmentation de capital, permettront à GDF d'avoir "les moyens de poursuivre la stratégie engagée pour que Gaz de France renforce sa position d'acteur majeur de l'énergie en France et en Europe", souligne le groupe dans un communiqué. Une croissance qui pourrait prendre la forme d'acquisitions, ajoute le groupe, qui vise par ailleurs un résultat net part du groupe 2005 supérieur à 1,5 milliard d'euros en normes IFRS. GDF, qui affiche sa sérénité face à l'avenir, prévoit en outre une hausse annuelle de 4 à 7% de son exécdent brut d'exploitation de 2005 à 2008.
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