BP résiste tant bien que mal aux ouragans

Si Katrina et Rita ont coûté quelque 700 millions de dollars à BP, le pétrolier britannique n'en garde pas moins la forme. Le groupe a ainsi enregistré un bénéfice net ajusté (hors effets de stocks) de 4,4 milliards de dollars (3,66 milliards d'euros), au troisième trimestre, en progression de 16,3 %, par rapport à la même péride de l'année précédente.Ce résultat est d'autant plus résistant qu'il prend en compte des charges exceptionnelles globales de 921 millions de dollars. L'année précédente, les charges exceptionnelles n'avaient été que de 394 millions de dollars.Surtout, sans prendre en compte les éléments exceptionnels, le bénéfice net du groupe atteint 5,33 milliards de dollars, en ligne avec les attentes des analystes. Ces derniers tablaient sur un bénéfice avant exceptionnel compris entre 5,17 et 5,61 milliards de dollars.Le groupe a en effet profité d'un baril de pétrole en moyenne à 61,63 dollars, qui a soutenu sa rentabilité. Selon Lord Browne, le directeur général de BP,"le résultat a été robuste, et amplifié par les prix élevés mais volatils du pétrole, du gaz et des produits pétroliers".Ainsi, le bénéfice imposable de la branche Exploration et Production, qui représente la majeure partie de l'activité du groupe, a progressé de 36% à 6,535 milliards de dollars au troisième trimestre. Par ailleurs, le bénéfice imposable de l'unité de raffinage a crû de 41% à 1,8 milliard de dollars. Le groupe enregistre ainsi un niveau de marge de raffinage record. Il estime que ces marges devraient rester à un haut niveau sur le quatrième trimestre.En Bourse, le titre est stable à la clôture.
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