Shell, qui a rencontré de nombreuses difficultés avec ses estimations de réserves (voir ci-contre) en 2004, affiche son optimisme en ce début d'exercice 2005. "Le premier trimestre a marqué un excellent début d'année, avec de fortes performances financières sur toutes nos activités", a commenté Jeroen van der Veer, le directeur général du groupe pétrolier dans un communiqué.Shell a ainsi dégagé sur les trois premiers mois de 2005 un bénéfice ajusté à coûts courants de 5,5 milliards de dollars, contre 4,3 milliards sur les trois premiers mois de 2004. Le résultat est supérieur aux estimations, alors que dix analystes interrogés par Reuters tablaient sur un bénéfice à coûts courants de 4,7 milliards de dollars.Le chiffre d'affaires a progressé de 26% d'une année sur l'autre, à 72,1 milliards de dollars. Le résultat attribuable aux maisons mères (Shell et Royal Dutch) a bondi de 42% au premier trimestre 2005, à 6,7 milliards de dollars.Cette évolution illustre une hausse de 9% des résultats de production et d'exploration, à 2,9 milliards de dollars. Cette division a été soutenue par la hausse des prix du pétrole, mais a souffert de la baisse des volumes et de la hausse des coûts de production. En effet, la production d'hydrocarbures, qui souffre d'un faible renouvellement de ses réserves, s'est établie à 3,8 millions de barils par jour en moyenne sur le trimestre, accusant un repli de 5,3% par rapport au premier trimestre 2004.La division gaz et énergie affiche pour sa part un repli de 9% à 476 millions de dollars. Les produits pétroliers dérivés sont en progression de 59% à 1,9 milliard de dollars. Enfin, la division chimique progresse de 103% à 449 millions de dollars. En Bourse, Shell et Royal Dutch, dont la fusion est en "bonne voie", termine la séance sur un très léger repli, à Londres et à Amsterdan.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:38

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