L'année se termine un peu mieux qu'elle n'avait commencé pour Pierre et Vacances. Le groupe hôtelier et de loisirs a en effet publié un résultat net courant 2004-2005 (à fin septembre) de 33 millions d'euros, alors qu'il avait revu à la baisse sa prévision de bénéfice à 30 millions d'euros lors de la publication de son premier semestre. Si sur un an, le bénéfice net courant s'établit en baisse de 36%, la fin d'année reste moins mauvaise que prévu. Ce résultat est d'autant plus rassurant pour Pierre et Vacances que le groupe avait alourdi ses pertes au premier semestre (voir ci-contre).Mais cela est davantage dû au fait que Pierre et Vacances a "renforcé son programme d'amélioration des performances opérationnelles et de réduction des coûts", plutôt qu'à un bon niveau d'activité. Le chiffre d'affaires n'a en effet progressé que de 1,2% sur un an, à périmètre constant, à 1,18 milliard d'euros. Dans le détail, les activités touristiques résistent assez bien à la morosité du secteur, et ont généré un chiffre d'affaires de 951,9 millions d'euros, contre 960,8 millions d'euros un an auparavant. Par ailleurs, le groupe continue d'améliorer sa structure financière et affiche un rapport dettes sur fonds propres (gearing) de 40%, contre 60% un an plus tôt. "Le désendettement du groupe devrait se poursuivre notamment grâce à la cession des actifs immobiliers en développement ou en rénovation qui représentent une valeur de 239 millions d'euros en stocks au bilan du 30 septembre 2005", souligne le groupe dans un communiqué.Côté perspectives, le groupe estime que "la progression des performances opérationnelles des activités touristiques résultera de la croissance du chiffre d'affaires et de la réduction du point mort". Il estime ainsi qu'en 2005-2006, les actions de marketing devraient se traduire par la croissance du chiffre d'affaires. "Les économies de coûts - estimées à 7 millions d'euros pour Pierre et Vacances, Maeva, Résidences MGM et Hôtels Latitudes, et à 15 millions d'euros pour Center Parcs Europe - permettront de compenser les augmentations de charges fixes liées à l'inflation", conclut le groupe.En Bourse, le titre a clôturé en hausse de 2,42% à 67,80 euros à Paris.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:30

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