Marge en hausse et changement de direction chez Partouche

"L'exercice [à fin octobre 2004] reste marqué par une décélération de l'activité qui a été particulièrement marquée en fin de période, traduisant une absence de reprise au niveau de la consommation". A en croire le communiqué de Groupe Partouche, la période novembre 2003-octobre 2004 n'a pas été facile. Reste que l'exploitant de casinos a certainement sauvé l'essentiel, du moins du point de vue des investisseurs.Si son chiffre d'affaires n'a gagné que 3,9% (452,5 millions d'euros), son résultat d'exploitation a augmenté de 5,2% à 99,2 millions d'euros. Autrement dit, la marge d'exploitation s'est légèrement appréciée, de 30 points de base à 21,92%.Le repositionnement de certains casinos et les coûts de démarrage de trois unités ont pu être couverts par le groupe grâce "à sa maîtrise des charges et aux performances de certains casinos comme Meyrin et Aix-en-Provence".Si l'on ajoute à cela le refinancement de la dette en août 2003, qui a permis au résultat financier de passer de -33,1 millions à -24,9 millions d'euros, le résultat net affiche une hausse encore plus significative: +14% à 20,1 millions d'euros.Pour l'an prochain, Groupe Partouche ne donne pas de prévisions chiffrées, se contentant d'indiquer qu'il devrait profiter de l'arrivée de machines à sous dans quatre casinos et de deux autorisations d'ouverture de nouveaux établissements. Cette absence de pronostic ne devrait toutefois pas trop retenir l'attention des observateurs. Car la véritable nouvelle est ailleurs. Le fondateur de la société, Isidore Partouche, a en effet décidé de se retirer. Il sera remplacé au poste de président du conseil de surveillance par Hubert Benhamou. Quant au fauteuil de président du directoire laissé vacant par celui-ci, il sera à l'avenir occupé par Patrick Partouche, le fils d'Isidore Partouche. Ces annonces sont dans leur ensemble plutôt bien accueillies. En fin de journée, le titre avance de 0,79%, à 16,63 euros. Il n'en demeure pas moins que les remaniements opérés ne manquent pas de surprendre certains analystes. "D'un côté le départ d'Isidore Partouche pourrait être considéré comme un signe d'une volonté de céder le contrôle de la société en 2005. De l'autre, la nomination de Patrick Partouche aux commandes opérationnelles du groupe en remplacement d'Hubert Benhamou, jusque là très impliqué dans la gestion, nous laisse dans l'expectative", note Fideuram-Wargny.
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