Adecco termine 2004 sur une note positive

Après avoir commencé l'année sur un imbroglio comptable, Adecco a finalement terminé l'exercice 2004 sur une note positive. Le groupe a ainsi affiché une croissance de 14% de son chiffre d'affaires au cours du quatrième trimestre à 4,7 milliards d'euros, et une progression de 6% de ses facturations sur l'ensemble de l'année, à 17,2 milliards d'euros.Le numéro un mondial du travail temporaire a pu également constater une "stabilisation de sa marge brute sur l'exercice et une amélioration au quatrième trimestre pour Adecco Staffing et Ajilon". La marge brute au quatrième trimestre s'est affichée à 15,2% pour Adecco Staffing (contre 15% en 2003) et à 24,1 % pour Ajilon (contre 23,5% en 2003). Sur l'année, la marge brute d'Adecco Staffing est restée stable à 15 % et celle d'Ajilon a légèrement progressé à 24,2% (contre 23,7% en 2003).Le groupe, dont les comptes ont été pénalisés par une charge exceptionnelle liée au retard de la publication de ses comptes 2003, a enregistré un bénéfice net de 332 millions d'euros en hausse de 9% par rapport à l'année précédente. Par action, le bénéfice net s'établit à 1,77 euro contre 1,63 euro en 2003. "Le bénéfice net et le bénéfice net par action de base comprennent un gain de 30 millions d'euros provenant de la vente de jobpilot en avril 2004 et des coûts liés à la publication retardée des résultats financiers d'un montant de 83 millions d'euros", précise Adecco. "En excluant ces deux impacts principaux le bénéfice net sous jacent a augmenté de 20%", ajoute le groupe.Surtout, Adecco se réjouit d'avoir amélioré son bilan: "le groupe a remboursé 300 millions de sa dette brute au quatrième trimestre, terminant l'année avec des liquidités et des investissements à court terme à hauteur de 1,2 milliard d'euros. L'endettement net a été réduit sur l'année d'un montant significatif de 625 millions d'euros, à 299 millions d'euros. Standard & Poor's et Moody's notent tous deux la dette d'Adecco comme 'investment grade' ", ajoute le groupe dans son communiqué.En revanche, si le groupe s'en tire finalement bien malgré ses mésaventures, ses perspectives sont un peu décevantes. Il vise une croissance organique et une amélioration de ses marges "égale ou supérieure" à celles du marché en 2005. De fait, le titre recule de 3,39% à 65,50 francs suisses, à la clôture, à Zurich.
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