A Trafalgar Square, les cris de joie de 10.000 personnes ont accueilli la nouvelle: c'est bel et bien Londres qui organisera les Jeux Olympiques en 2012. Pour la troisième fois, la ville est choisie pour cet événement d'une ampleur internationale, après deux premières expériences, en 1908 et 1948.Comme ce devait l'être pour Paris, ces Jeux seront surtout pour Londres le moyen de rénover et moderniser la ville. Une enveloppe globale de 15 milliards d'euros est réservée à l'organisation de l'événement. Au coeur du projet, l'objectif sera de redonner du dynamisme à la banlieue Est de la ville, entre Canary Wharf et Stratford, touchée par le chômage et les logements vétustes.D'après la ville de Londres, les Jeux devraient permettre ainsi de créer 9.000 nouvelles résidences dans la zone olympique. "La construction des structures pour les JO créera des milliers d'emplois dans la zone, pendant des années", souligne la ville de Londres sur son site Internet dédié à la candidature des Jeux.Pour l'heure, un tiers du projet n'existe pas encore. Du coup, la tâche sera de taille pour la ville, qui souhaite installer dans l'East End le centre aquatique, le vélodrome, un complexe pour le hockey et trois gymnases, le centre de presse, le Village olympique et le stade olympique de 80.000 places. Les jeux prendront par ailleurs place dans d'autres zones de Londres. Regent's Park accueillera le softball et le base-ball. L'aviron sera disputé au Eton College rowing centre à Dorney Lake, avec, en arrière-plan, le château de Windsor. Par ailleurs, le Millenium Dome de Greenwich sera consacré à la gymnastique. En outre, les jeux seront l'occasion pour le stade de Wimbledon d'être rénové. Pour la ville, si les conséquences en termes d'urbanismes seront considérables, les retombées économiques seront également de taille. "Sydney profite toujours des retombées positives des Jeux sur le tourisme", rappelle ainsi le comité londonien d'organisation des JO, qui ajoute qu'en 2001 seulement, Sydney a engrangé 3,4 milliards d'euros de profits issus des dépenses des touristes. De quoi faire un peu plus regretter la défaite de Paris...
Londres sort le grand jeu
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