Sanofi-Aventis et Société Générale leaders ex aequo du palmarès des sites Web du CAC 40

Le Lab40 se fixe comme objectif de mesurer la qualité de fonctionnement des sites Web des sociétés qui composent l'indice phare de la Bourse de Paris, c'est à dire le CAC 40. Il s'agit d'un classement effectué sur des critères purement techniques, qui ne prend donc pas en compte la qualité du contenu des sites ou de leur présentation. Les critères retenus comprennent l'efficacité du référencement des sites, leur disponibilité et la rapidité de l'affichage de leurs pages principales (voir la note méthodologique).L'édition de l'automne 2005 du Lab40 voit donc un tandem se hisser ex aequo sur la première marche du podium: Sanofi-Aventis et Société Générale. Ils sont suivis dans un mouchoir de poche par France Télécom et Renault. Selon les auteurs de l'étude, Labelium et IP-Label, la performance de ces quatre groupes résulte notamment de "l'excellente disponibilité de leurs serveurs, une bonne visibilité dans les moteurs de recherche et un temps de chargement acceptable". De quoi leur permettre de "se détacher des autres sites".Le nouveau classement est marqué par "la spectaculaire remontée que s'arroge le groupe BNP Paribas qui passe de la 37ème place à la 6ème et se rapproche donc de la Société Générale", soulignent les auteurs, selon qui "il semblerait que les problèmes de disponibilité de ses serveurs soient enfin résolus".A l'autre extrémité du classement, on trouve paradoxalement comme à chaque fois des groupes très actifs dans la communication et les hautes technologies! C'est le cas de Thomson, à la 37ème place, de Lagardère, à la 39ème, et de Bouygues, 40ème... Les auteurs de l'étude relèvent par ailleurs le fait que "avec la sortie du nouveau site de Sodexho (graphiquement très différenciant), seul le site du Groupe Carrefour n'a pas évolué depuis le premier classement du Lab40 il y a de cela... quatre ans!".Si renouvellement des sites il y a donc bien, Labelium et IP-Label lancent plus fortement encore que la fois précédente une mise en garde contre certaines techniques utilisées. "Le niveau du référencement des sites continue de progresser, se félicitent-ils. Mais plus d'un quart des sites utilisent des techniques illicites pour y parvenir (techniques dites de cloacking, visant à présenter aux robots indexeurs un contenu différent de celui présenté aux internautes)".Or, de telles techniques ne sont pas sans risque. Google, en particulier, prévient expressément que les sites qui y ont recours seront déréférencés! Autrement dit, ils sont menacés de "disparition pure et simple des résultats affichés aux internautes". Les spécialistes relèvent même que Google, dans ses conseils fournis pour choisir un cabinet de référencement, "n'hésite pas à pousser à la délation: 'Demandez à votre SEO (référenceur) potentiel s'il s'efforce de signaler à Google les pratiques abusives ou trompeuses et autres formes de 'spam'. Les SEO dignes de confiance signalent les sites qui ne respectent pas les consignes de Google'." Dès lors, s'étonnent Labelium et IP-Label, "il est tout de même curieux que de grands groupes internationaux prennent de tels risques alors qu'il existe aujourd'hui des méthodes de référencement naturel autorisées par tous les moteurs de recherche et qui donnent des résultats extrêmement probants"...Finalement, ils soulignent l'arrivée de Gaz de France dans ce classement "avec des résultats plutôt décevants (31ème sur 40). Nous verrons, lors du prochain classement, si son confrère EDF fera mieux en la matière...".
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