Les marchés se reprennent légèrement après les attentats de Londres

Après le choc des attentats londoniens, les marchés se sont légèrement repris en fin de journée. En fin de matinée, les Bourses avaient fortement plongé, jusqu'à 4,45% pour le CAC 40 vers midi. A la clôture, Londres recule finalement de 1,38% alors que Paris affiche un repli de 1,39%. A Paris, toutes les valeurs du CAC 40 ont passé la journée dans le rouge, à l'exception de Danone, soutenu par la spéculation. A la clôture, Danone et Schneider Electric sont les seules valeurs dans le vert sur le CAC 40. Accor, qui reculait de 4,24% à mi-séance, a cependant réduit ses pertes à 1,48% à la clôture. Le réassureur Scor, après avoir abandonné jusqu'à 7,51%, termine la journée en baisse de 4,04%. Axa a pour sa part terminé la séance en repli de 2,83%.Le marché s'est un peu rasséréné, mais les actions de tourisme, d'hôtellerie et d'assurance ont réagi particulièrement mal aux attaques londoniennes. A la clôture, British Airways reculait de 4,22%, Iberia de 3,78% et BAA de 3,12%. De l'autre côté de l'Atlantique, les indices boursiers américains sont stoïques, et affichent des pertes modérées. Le Dow Jones cédait 0,51% vers 18 heures, alors que le Nasdaq abandonnait à peine 0,61%.Enfin, si la livre sterling a été pénalisé en journée, elle affiche une repli de seulement 0,5% par rapport au dollar en fin de journée. En revanche, les valeurs refuges comme le franc suisse et l'or ont progressé. L'once d'or a atteint 427,85 dollars. "L'effet des attentats de Londres sur les marchés s'est rapidement traduit par des ventes sur les marchés financiers. L'accroissement de l'incertitude fait baisser les placements les plus risqués (actions) et monter les valeurs refuges (obligations d'Etat, or...)", explique Nicolas Bouzou, économiste chez Xerfi. Le spécialiste se veut toutefois confiant à l'égard d'un redressement de la situation, alors que "les expériences passées montrent qu'une économie peut assez vite retrouver son dynamisme, même dans un contexte d'attentats". Il rappelle que les Etats-Unis ont retrouvé la croissance dès le quatrième trimestre 2001 "grâce à une politique économique très expansionniste. La croissance espagnole n'a pas souffert des attentats du 11 mars 2004. Enfin, Israël a renoué avec la croissance en 2003", ajoute le spécialiste. "Notre scénario central repose sur un retour rapide des comportements basés sur les fondamentaux économiques", conclut-il.
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