Les banques françaises bien placées pour reprendre le Crédit Populaire d'Algérie

Par latribune.fr  |   |  293  mots
Six banques dont quatre françaises ont été retenues dans le cadre de la compétition pour le rachat de 51% du capital du Crédit Populaire d'Algérie. Il s'agit de la cinquième banque du pays.

La privatisation partielle du Crédit Populaire d'Algérie (CPA) vient de franchir une nouvelle étape. Six banques dont quatre françaises ont été pré-sélectionnées pour reprendre 51% du capital de la cinquième banque algérienne, a indiqué une source proche du dossier. Il s'agit des françaises BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et Banque Populaire. L'espagnole Santander et l'américaine Citigroup ont également été retenues.

Une banque arabe avait également manifesté son intérêt mais son dossier été finalement rejeté car il ne remplissait pas l'un des trois critères exigés pour la pré-qualification, à savoir la détention au 30 juin 2006 d'un réseau d'au moins 400 agences dans un même pays.

Outre le réseau, le candidat à la reprise devait justifier d'un niveau de fonds propres d'au moins 3 milliards d'euros, et d'un bon niveau de rating. Les banques intéressées devaient se manifester avant le 7 novembre.

Les banques pré-qualifiées vont désormais recevoir un dossier d'appel d'offres. La course s'annonce serrée entre les banques françaises, considérées comme favorites par certaines observateurs pour des raisons culturelles.

Selon le calendrier officiel, le repreneur sera connu en février 2007. Cette opération, la première du genre dans le secteur bancaire algérien, est pilotée par Rothschild. Avec 129 agences réparties sur tout le territoire et 4000 collaborateurs, le CPA détient 12% du marché algérien.

Si le marché bancaire de l'ancienne colonie française attise la convoitise des établissements étrangers, il en est également de même pour le secteur de l'assurance. Cardif, la filiale assurance vie de BNP Paribas, vient ainsi d'obtenir un agrément pour ouvrir une filiale baptisée Cardif El Djazaïr.